Près de 42.000 demandes en trois mois

Acquis de la carte d’auto-entrepreneur

Illustrant son succès assez perceptible depuis son lancement il y a trois mois seulement, le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid a annoncé, avant-hier jeudi à Alger, que le portail numérique dédié aux inscriptions des jeunes auto-entrepreneurs pour l’obtention d’un statut professionnel a franchi, en un laps de temps, la barre des 41.000 demandes.En effet, prenant part au déroulement de la cérémonie de la Journée d’étude sur l’inclusion financière organisée par l’Association des Banques et Établissements financiers (Abef), Yacine El-Mahdi Oualid a révélé, avant-hier, que depuis janvier dernier, «41.764 demandes ont été formulées et inscrites sur la plate-forme digitale mise en ligne par l’Agence nationale de l’auto-entrepreneur pour l’acquisition de la carte micro-entrepreneur», a-t-il précisé.
Selon le ministre de l’Économie de la connaissance, la demande de la carte de l’auto-entrepreneur connaît un engouement assez important via la plate-forme numérique du ministère, tout en ambitionnant d’atteindre le cap d’un demi-million d’inscrits d’ici la fin de l’année 2024 «avec un rythme d’inscription plus accéléré», a-t-il promis.
«Ces chiffres témoignent de l’engouement que les gens ont pour le statut de l’auto-entrepreneur en vue de formaliser leurs activités, tout en bénéficiant de nombreux avantages notamment d’ordre fiscal», a souligné Yacine El-Mahdi Oualid, tout en notant que le lancement de ce dispositif constituait «l’une des plus importantes démarches prises par les pouvoirs publics depuis de longues années en vue de consacrer l’inclusion financière de cette catégorie», a-t-il déclaré. Évoquant les avantages obtenus dans le statut du micro-entrepreneur, le ministre de la Connaissance a indiqué qu’ils sont nombreux, où le détenteur de la carte sésame aura le droit notamment à l’exemption de l’obligation de disposer d’un local et de s’inscrire au registre du commerce, la possibilité, aussi, d’ouvrir un compte bancaire, ainsi qu’un régime fiscal préférentiel, étant soumis au régime d’impôt forfaitaire unique (Ifu) avec un taux de 0,5% du chiffre d’affaires, prévu dans la loi de Finances 2024, mais également une couverture sociale via la Casnos. Concernant les activités requises dans le statut d’auto-entrepreneur, Yacine El-Mahdi Oualid a cité plusieurs domaines, notamment du conseil, de l’expertise et la formation, des services numériques et activités connexes, les prestations à domicile, les services à la personne, les services de loisirs et récréation, les services aux entreprises, ainsi que les services culturels, de communication et d’audiovisuel. D’autre part, et selon le ministre de la Connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, l’établissement, la régulation et la gestion du registre national de l’auto-entrepreneur via l’inscription sur la plate-forme digitale est dédiée à l’Agence nationale de l’auto-
entrepreneur (Anae), cette dernière a été mise en place par les autorités publiques dans le cadre de ce dispositif dédié à l’appui de l’entrepreneuriat des jeunes.
Sofiane Abi