Cœur battant du trafic d’organes

L’entité sioniste d’Israël

Sous le capitalisme, tout s’achète et tout se vend, et l’être humain est devenu une marchandise comme une autre. Son seul rôle au sein de l’empire est d’être une source de profit en tant que consommateur mais aussi en tant que sujet destiné au travail ou à la guerre, au plaisir – qu’il soit adulte ou enfant – ou encore comme un amas d’organes générant un commerce lucratif. Le trafic des êtres humains voués à la prostitution et à la pédophilie, mais aussi au prélèvement d’organes, sont des secteurs en pleine expansion qui génèrent des milliards. Et ce sont toujours les plus faibles et les plus pauvres qui sont susceptibles d’être la proie des trafiquants.La chirurgie ayant fait des progrès considérables en quelques décennies, il est tout à fait possible aujourd’hui de se faire greffer un cœur, un rein, un foie, de la peau, des yeux, bref la plupart des organes à condition de trouver un donneur. Et c’est là où le bât blesse, car la demande est bien plus importante que l’offre et des milliers de personnes dans les pays riches sont en attente d’un greffon.
Qu’à cela ne tienne, il y a toujours une solution, que ce soit en monnayant un organe auprès d’un donneur qui a besoin d’argent, ou en se servant sans demander l’avis du donneur, et c’est ce qui arrive dans la plupart des cas. Il n’y a pas de petit profit ! Pourquoi payerait-on pour quelque chose que l’on peut avoir gratuitement ? Les pays pauvres où les bidonvilles qui ne se comptent plus, sont des réservoirs inépuisables de chair fraîche pour les réseaux de prostitution et de pédophilie, mais aussi pour les organes. Et les pays en guerre offrent l’opportunité de prélever des organes sur les cadavres et sur les… blessés, car il est préférable de prélever sur un être vivant que sur un mort.
C’est le cas de l’entité sioniste d’Israël et de l’Ukraine qui sont aujourd’hui les deux principales plaques tournantes du trafic d’organes, ce qui n’est pas étonnant puisque ces deux entités partagent la même idéologie suprématiste considérant tout ce qui n’est pas « eux » comme appartenant à une « sous-race ».
En effet, les régimes de ces entités voyous se considèrent issus d’une espèce « supérieure », jugeant les Palestiniens et les Russes comme des sous-hommes ou des animaux. Dès lors, tout est permis. Nous avons vu la façon inhumaine dont sont traités les Palestiniens depuis que le sionisme s’est installé dans leurs territoires et l’extermination systématique qu’ils subissent aujourd’hui à Ghaza sous les yeux de la planète entière, l’armée sioniste les bombardant sans relâche, y compris avec des bombes interdites, les privant de nourriture, d’eau et de soins. Le fait que Vladimir Poutine ait comparé Ghaza à Leningrad n’est pas anodin. Les sionistes se comportent exactement comme les nazis du IIIe Reich. En Ukraine, sœur jumelle de l’entité sioniste, nous avons vu la « race supérieure », c’est-à-dire les nostalgiques de Stepan Bandera et autres nationalistes de l’ancienne OUN (Organisation des nationalistes ukrainiens qui ont collaboré activement avec les nazis et ont commis de nombreux massacres) renouer avec leur tradition criminelle en bombardant les populations civiles de la partie russophone, le Donbass, éliminer tout ce qui évoque le parti communiste et le syndicalisme comme le massacre du 2 mai 2014 à Odessa l’a démontré, s’amuser à ligoter les « sous-hommes » à des poteaux en leur baissant le pantalon de façon à permettre aux passants de les
flageller, sans parler de leurs réceptions où les gâteaux à déguster sont à l’effigie de bébés russes. Ce sont ces entités voyous criminelles que soutient avec ferveur l’Occident collectif, comme au bon vieux temps où l’oligarchie et la bourgeoisie occidentales soutenaient Franco, Adolf Hitler et Mussolini.
En Palestine occupée, l’armée israélienne se livre depuis des années à un trafic d’organes prélevés sur les Palestiniens. En 2015, Riyad Mansour, l’ambassadeur palestinien à l’ONU, avait envoyé un message au président du Conseil de Sécurité, à cette époque le Britannique Rekerovi, message dans lequel il accusait l’entité sioniste de vol d’organes sur les corps des martyrs palestiniens, déclarant qu’à la restitution des corps des Palestiniens tués par l’armée d’occupation, l’examen médical révélait que les dépouilles présentaient des traces de prélèvements de cornées et d’organes. En effet, les corps des victimes sont gardés plusieurs heures, voire plusieurs jours, par l’autorité sioniste avant d’être rendus aux familles, le temps de faire les prélèvements. Quand ils ne disparaissent pas à tout jamais ! Cela a été confirmé récemment puisque l’ONG de défense des droits de l’Homme Euro-Med Monitor a accusé l’entité sioniste d’Israël en novembre 2023 de confisquer des corps de Palestiniens entreposés dans les installations médicales de Ghaza pour en prélever des organes. D’après le rapport Euro-Med, l’entité sioniste d’Israël est considérée comme la plus grande plaque tournante du commerce mondial illégal d’organes humains. Selon l’ONG, les forces sionistes ont enlevé de nombreux cadavres dans plusieurs hôpitaux, dont al-Shifa et l’hôpital indonésien dans le Nord de la bande de Ghaza, ainsi que dans d’autres établissements du sud. Les professionnels de la santé ont constaté la disparition d’organes tels que le foie, les reins, le cœur, et autres. L’ONG a également affirmé qu’Israël avait exhumé et confisqué les cadavres d’une fosse commune creusée en novembre dernier dans la cour d’al-Shifa. Bien entendu, l’entité sioniste d’Israël a catégoriquement rejeté ces allégations, les qualifiant d’« antisémites ». Au moment où j’écris, on découvre encore dans des charniers à Ghaza des corps auxquels manquent des organes vitaux et de la peau.
Les nazisionistes ont beau crier à « l’antisémitisme », ces accusations ne sont pas nouvelles, car le vol d’organes sur les corps des Palestiniens ne date pas d’aujourd’hui. A la fin des années 1990 et au début des années 2000, nous avons l’exemple du laboratoire d’un médecin israélien, le docteur Jehuda Hiss, directeur de l’institut médico-légal israélien Abu Kabir, près de Tel Aviv, qui a provoqué un scandale quand on a appris que dans son institut, ils avaient prélevé des organes, des os et d’autres tissus sur des cadavres tant israéliens que palestiniens sans le consentement des familles, expliquant qu’ils fermaient les paupières avec de la colle et ne prenaient pas de cornée quand ils savaient que les familles vérifieraient les yeux. Bien entendu, quand il s’agissait de Palestiniens, ils ne se donnaient pas la peine de recourir à ces subterfuges, se moquant éperdument de ce qu’en pensaient les familles. C’est ainsi qu’en 2009, Hiss a révélé que des organes avaient été prélevés sur des corps de Palestiniens au cours des années 1990 sans l’autorisation des familles. Les étudiants en médecine de son laboratoire étaient autorisés à pratiquer des prélèvements sur les corps envoyés à l’institut pour autopsie et des parties des corps ont été transférées pour être transplantées sans consulter les proches. Hiss n’a jamais été accusé d’aucun crime bien qu’il ait admis avoir prélevé des organes sur 125 personnes sans autorisation, et il n’a jamais été inquiété pour ses pratiques. Il a même pu poursuivre ses activités à la tête de l’institut. Tout cela a été confirmé par une interview de l’anthropologue américaine Nancy Scheper-Hugues qui a rendu public le fait que les soldats israéliens tuaient des Palestiniens pour faire commerce de leurs organes.
Dans son livre Over Their Dead Bodies, le médecin israélien Meira Weiss a révélé que des prélèvements d’organes avaient été effectués sur des Palestiniens décédés entre 1996 et 2002 à des fins de recherche médicale dans des universités israéliennes et que ces organes ont été transplantés dans le corps de patients israéliens. Et en 2014, la télévision israélienne a diffusé le témoignage de hauts fonctionnaires, indiquant que de la peau était prélevée sur des cadavres de Palestiniens et de travailleurs africains dans le but de traiter des Israéliens, notamment des soldats présentant des brûlures. Le directeur de la banque israélienne de la peau a révélé, dans l’enquête de la télévision israélienne, que la réserve de peau humaine de l’entité sioniste atteignait 17 mètres carrés !
Bien avant cela, c’est l’Amérique latine qui a été touchée par ce fléau, mais bizarrement, on y retrouve souvent la trace de l’entité sioniste, soit parce qu’un ou plusieurs Israéliens fait ou font partie du réseau de trafic d’organes, soit parce que l’entité sioniste d’Israël est le lieu de destination de ces organes. A San-Pedro-Sula au Honduras, fin 1986, la police a découvert plusieurs garderies clandestines nommées casas de engorde ou maisons d’engraissage pour enfants. Ceux-ci étaient ensuite envoyés à l’étranger pour y être « adoptés », mais il faudrait plutôt dire « dépecés », car les enfants étaient utilisés comme donneurs d’organes. Ensuite, c’est au tour du Guatemala, où en 1987, un réseau qui envoyait des enfants aux Etats-Unis et en Israël a été démantelé par les forces de police. Parmi les personnes arrêtées figurait la belle-sœur de l’ex-général et dictateur Oscar Mejia Victores, Ofelia Rosal de Gama. Des milliers d’enfants ont été volés et vendus pendant la guerre civile qui a ravagé le Guatemala. D’après le chef des services d’information de la police de l’époque, les enfants étaient utilisés comme donneurs d’organes. Toujours au Guatemala, en janvier 1988, la police judiciaire a arrêté deux trafiquants d’enfants israéliens, Michal et Luis Rotman. Le directeur du bureau de lutte contre la drogue a déclaré que les détenus avaient avoué qu’ils envoyaient les enfants en Israël et aux Etats-Unis où ils étaient vendus 75.000 dollars à des familles ayant besoin de greffes pour leurs enfants.
A la même époque, c’est la partie du Mexique limitrophe des Etats-Unis qui voyait les enfants de familles pauvres enlevés et envoyés dans des cliniques américaines situées à la frontière. Ils étaient restitués à leurs familles quelques semaines plus tard avec un rein manquant. Quelques milliers de dollars achetaient le silence des familles. En 1988, les révélations d’un juge d’Asuncion au Paraguay jetèrent un pavé dans la mare.
La police avait, en effet, démantelé un réseau qui utilisait le Paraguay comme plaque tournante pour exporter des petits Brésiliens vers l’étranger. Le juge s’est demandé si ces enfants allaient être adoptés ou dépecés, car il s’étonnait de voir que les enfants voués à « l’adoption » étaient souvent atteints de malformations : claudication, bec-de-lièvre ou nés avec un bras en moins… En novembre 1988, au Pérou, la presse péruvienne rapportait l’histoire de la petite Rosita, une fillette dont les yeux avaient été prélevés. Toujours à la même époque, à Lima, la police a perquisitionné des centres médicaux liés à la Mafia, tandis que Mgr Luis Armando Bambarem, évêque de Chimbote, affirmait que des enfants pauvres et handicapés étaient assassinés pour l’utilisation de leurs organes. L’Argentine, l’Uruguay, le Brésil, la Colombie n’ont pas échappé à ce vaste trafic de chair humaine qui a décimé des dizaines de milliers d’enfants à la fin du siècle dernier, les pays se « spécialisant » dans certains organes : qui dans les reins, qui dans les cornées, etc.
A suivre
Mohsen Abdelmoumen