Cœur battant du trafic d’organes

L’entité sioniste d’Israël

Ni vu ni connu. Les organes destinés à la transplantation sont acheminés vers les régions occidentales de l’Ukraine, où ils sont préparés pour être expédiés à l’étranger. Une agence israélienne opérant en toute légalité à Tel Aviv organise même des voyages vers la Moldavie voisine de l’Ukraine pour des transplantations d’organes.

Il faut savoir que la Moldavie, pays le plus pauvre d’Europe, est l’un des principaux terrains de chasse des réseaux de trafic d’organes. En 2010, les autorités ukrainiennes ont arrêté un groupe spécialisé dans le trafic d’organes qui sévissait depuis trois ans. L’organisation, dirigée par un citoyen israélien, était composée de 12 personnes dont plusieurs Israéliens. Ils ont été tous arrêtés. Ils recrutaient des donneurs en Ukraine, en Russie, en Moldavie, en Biélorussie et en Ouzbékistan pour des transplantations destinées à des receveurs israéliens. Les prélèvements se faisaient en Azerbaïdjan et en Equateur et les transplantations avaient lieu dans une clinique de Kiev.
Ce trafic d’organes concerne également les enfants puisque les prélèvements d’organes sur ces derniers sont autorisés. Dès lors, dans un pays où les néonazis font la loi, la porte est ouverte à toutes les exactions, puisque ce commerce est une source de revenus fructueux. Nous avons vu plus haut que l’Ukraine permet aux femmes de louer leur ventre à des couples en mal d’enfant, que les cliniques privées font florès et qu’elles affichent leur publicité sur le net. Il suffit de taper dans le moteur de recherche « GPA Ukraine » et plus de 6 millions de liens s’affichent. Sachant le trafic d’organes très rentable, ± 25 000 € pour un bébé, on peut se demander si les nouveau-nés sont bien destinés à l’adoption, puisqu’on peut acheter un bébé dans le but de le revendre pour ses organes. Quoi qu’il en soit, l’Ukraine est passée au stade ultérieur en fournissant des enfants « en totalité ou en partie » pour le trafic d’organes. Ainsi, en juin 2023, un homme a été arrêté à la frontière ukraino-slovaque. Il était employé d’une organisation caritative et se livrait à l’export d’enfants ukrainiens à l’étranger pour la prostitution ou pour la transplantation d’organes. Il a été libéré après avoir payé une caution de 1 million de hryvnias, soit ± 23 500 euros, une bagatelle comparée à ce que doivent payer d’autres délinquants pour des délits beaucoup moins graves.
Tout récemment, les soldats russes qui ont libéré la ville de Sviatogorsk près de Donetsk ont trouvé dans l’orphelinat des documents concernant la vente d’enfants. L’un des acheteurs était la société Coca-Cola. Raison de plus pour boycotter cette boisson. Des spetsnaz russes, qui pourtant ne sont pas des pieds-tendres, ont témoigné avec émotion qu’ils avaient découvert près d’Izioum, dans l’est de l’Ukraine, une « ferme d’élevage » pour enfants russophones âgés de trois à six ans et qui servait de centre de prélèvement d’organes dans les territoires qu’ils avaient libérés. Les enfants étaient découpés comme des lapins ou des gorets. Des fosses ont été découvertes contenant les dépouilles. Des habitants de Bakhmout (Artiomovsk), près de Donetsk, ont témoigné eux aussi que les unités « Anges blancs » et « Phénix » de l’armée ukrainienne enlevaient les enfants russophones à leur famille, soi-disant pour les emmener dans un sanatorium ou en lieu sûr à l’étranger. Ces enfants n’ont jamais été revus. Les familles qui refusaient de livrer leurs enfants étaient menacées d’être abattues et beaucoup d’entre elles ont caché leurs enfants pour éviter de les voir partir sans retour. Que sont devenus ces enfants ? Personne ne sait. On ne peut que supposer.
En 2007 déjà, bien avant que l’UE ne devienne le principal soutien de l’Ukraine, un parlementaire avait interpelé la Commission européenne dirigée alors par Barroso concernant un trafic de cellules-souches et d’organes prélevés sur des nouveau-nés ayant été tués en Ukraine. En 2002, dans une clinique de Kharkov, plusieurs mères ukrainiennes se sont plaintes suite au décès mystérieux de leurs bébés. Ceux-ci leur avaient été enlevés à la naissance, sous le prétexte qu’ils étaient décédés mais les parents n’avaient pas été autorisés à voir les petits corps. Un an plus tard, plusieurs cadavres de nouveau-nés ont été exhumés dans un cimetière de l’hôpital. Tous présentaient des traces de prélèvement d’organes. Selon une ONG ukrainienne de l’époque, plus de 300 nouveau-nés auraient été tués entre 2001 et 2003.
Le commerce des organes est tellement florissant que l’Ukraine a commencé à faire du dumping sur le marché des organes en faisant baisser les prix. En Allemagne ou en Israël, un rein ukrainien est très apprécié. Par exemple, dans la clinique médicale israélienne Memorial Shishli, un prix forfaitaire pour la transplantation rénale est proposé pour 18 000 dollars. D’où vient ce rein ? Personne ne le demande. A vrai dire, tout le monde s’en moque, sauf celui ou celle qui l’a perdu, si cette personne est toujours de ce monde.
Bien entendu, sachant la pauvreté endémique des pays africains, ceux-ci ne peuvent pas échapper au trafic des organes et Interpol a publié des rapports pour établir un état des lieux en Afrique du Nord et de l’Ouest. Récemment, un réseau a été démantelé au Maroc qui recrutait des donneurs de reins pour les envoyer se faire opérer en Turquie. Bien entendu, tout étant lié, les malfrats appartenaient à un réseau criminel de trafic de drogue œuvrant à l’étranger. Quand on sait les ramifications de la Mocro Maffia marocaine en Europe, obligeant l’héritière du trône des Pays-Bas à s’exiler en Espagne pour échapper aux menaces d’enlèvement qui pèsent sur elle, on ne peut que faire le lien entre le trafic d’organes et celui de la drogue, les deux générant des profits plantureux. Sachant les liens qui unissent le Maroc à l’entité sioniste, et après avoir vu l’implication de celle-ci dans le trafic mondial des organes, connaissant la propension des Bousbiriens à livrer leurs enfants aux touristes pédophiles, on ne voit vraiment pas ce qui les empêcherait de participer à ce nouveau « business ».
Outre les pays qui ne sont pas en guerre, les victimes du trafic d’organes sont souvent des personnes en situation de grande vulnérabilité, notamment des sans-papiers, des réfugiés, ou encore des personnes vivant dans une situation de précarité ou d’extrême pauvreté. Le faible niveau d’éducation semble également être une caractéristique commune aux victimes de cette forme de criminalité. Le processus est toujours le même, on repère les personnes les plus défavorisées, des jeunes, souvent des femmes, et on leur fait miroiter une vie meilleure dans un autre pays, avec un emploi stable et rémunérateur. En fait d’emploi, ces personnes deviennent des réserves d’organes pour des gens suffisamment riches pour se payer un organe sain.
Une grande partie des reins récoltés au marché noir par les réseaux criminels sont destinés à des personnes vivant en Israël qui connaît une grave pénurie d’organes, bien que l’entité sioniste se servent sur la manne inépuisable des prisonniers ou des martyrs palestiniens. Des réseaux criminels dirigés par des colons israéliens et des Européens de l’Est trafiquent sur les cinq continents, acheminant des donneurs ou des organes déjà prélevés vers les lieux où ceux-ci seront transplantés sur les demandeurs. Un rein peut être vendu pour 15 à 20 fois son prix d’achat. Les trafiquants paient généralement 10 000 dollars pour un rein et le revendent 150 000. Etant donné sa nature médicale, le trafic d’organes nécessite le recours à des professionnels de la santé, comme des chirurgiens, des anesthésistes, des infirmiers, et d’autres spécialistes. Qu’ont-ils fait de leur serment d’Hippocrate pour échouer dans des réseaux criminels ? D’autres travaillent pour leur propre compte et ne s’embarrassent pas de savoir d’où vient l’organe qu’ils doivent transplanter sur leur patient. Il est plus facile de ne pas savoir… L’attrait de l’argent est plus puissant que toute autre notion. Quoi qu’il en soit, conscients ou pas, tous ceux qui sont impliqués sont des criminels, ou, à tout le moins, des complices.
On a vu que l’entité sioniste est au centre de ce trafic d’organes, que ce soit en Palestine occupée, comme ailleurs dans le monde. En effet, on retrouve toujours des Israéliens à la tête des réseaux. Ce n’est pas étonnant puisque le racisme et le fascisme sont la matrice même de cet organisme cancéreux qu’est cette entité coloniale suprémaciste. Cela renvoie aux écrits du fondateur et théoricien du sionisme Theodor Herzl dont le Der Judenstaat (L’Etat des Juifs) parlait de la race pure des juifs et du droit de ceux-ci à vivre en terre de Palestine qu’ils nomment Israël. Le trafic d’organes contrôlé par les Israéliens n’est pas uniquement à caractère lucratif mais relève de l’idéologie, comme les nazis ou les Japonais pratiquaient des expérimentations sur ceux qu’ils considéraient comme « race inférieure ». Cela nous aide à comprendre la proximité idéologique de l’Ukraine et d’Israël et la volonté de l’empire de les soutenir de toutes les manières possibles et imaginables. Et donc, après avoir pris la terre et les habitations des Palestiniens comme s’il s’agissait d’un dû, les colons sionistes leur dérobent à présent les organes. Mais ces sionistes criminels qui n’ont rien à envier aux nazis peuvent voler tant et plus les Palestiniens, et même leur prendre leurs reins, leurs foies, leurs yeux, leur peau, ils n’arriveront jamais à leur prendre leur dignité et leur honneur pour lesquels ils se battent et meurent en ralliant à leur cause tous les Justes de la Terre, comme on le voit dans les nombreuses manifestations à travers le monde et dans toutes les universités américaines. La Palestine vaincra, et sera libre de la rivière jusqu’à la mer !

Suite et fin
Mohsen Abdelmoumen