Quels partenaires pour le ministère de l’Agriculture et du Développement rural ?

Réussir, c’est possible

Au vu de l’intense et efficace activité du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, nous nous réjouissons et nous nous rappelons la période du Dr Rachid Benaïssa.

Ceci dit, dans la forme. Bien que moins populaire. Mais c’est tout comme si durant la période du Dr Rachid Benaïssa il y avait un travail longuement préparé parce qu’avant d’être le maître des lieux boulevard Amirouche, il avait gravi tous les échelons et pris en charge plusieurs responsabilités et fonctions.
L’actuel ministre qui n’est pas «un enfant» du secteur. C’est comme Zidane, il doit fournir plus d’efforts que tout le monde. Apparemment, il fait abstraction de toutes les attractivités négatives. Il dispose d’un atout principal d’être ferme sur les décisions qu’il prend et qu’il annonce. Il est venu «au guêpier», certainement avec une feuille de route bien précise. Elle n’est certainement pas complètement appliquée, à chaque chose en son temps. Il y a des priorités. En ces priorités, tous les militants d’une agriculture prospère et qui assure la souveraineté nationale se retrouvent. C’est pour cela que l’intérêt est accordé et la confiance rétablie. Ceci ne laisse pas les intrus inactifs. Ils sont arrivés à soudoyer un ex-ministre avec 25 vaches, disent les un, 50 disent d’autres, qui renchérissent le jour où le navire accosta au port. Il avait préféré superviser les débarquements et transbordements des bovins que de se rendre à la Safex et inaugurer le salon de la production nationale.
Il a même eu le culot et l’indécence de stopper net la campagne de la triangulaire chez les éleveurs. Cette décision fut prise sur un conseil de celui qui lui a offert les 25 ou 50 «bagrates». Du moment que les importateurs de viandes ont été parachutés à la tête du Conseil national interprofessionnel des viandes rouges. Ils ont été, paraît-il, selon les mauvaises langues, soutenus par 25 ou 50 bovins charollais. Ces gens ne se sont pas faufilés dans les rouages de l’Etat pour rien. S’ils sont arrivés à suspendre la fameuse opération dite de la «triangulaire». Ils doivent être derrière l’importation d’agneaux et de moutons sur pieds.
Si c’était dans l’intérêt du peuple pour les protéines nécessaires, ils auraient pu abattre et morceler les viandes. Il n’y aurait jamais eu autant de revendications et de réprobation. Car sur les étals, les prix des viandes congelées ou surgelées n’atteindront jamais ce seuil et suffirait à toute la population. La levée de tollé engrangée sur les réseaux sociaux ne peut être que la leur, car au vu des mots d’ordre scandés sur la toile on ne peut plus être menés en bateaux ou avaler des couleuvres. Les preneurs de décisions doivent être plus que jamais vigilants. Ne plus demander l’avis des charlatans, comme disait notre ami Derradji : Les trahisseurs au lieu de les désigner de traîtres. A ce niveau toute information sert celui qui la donne.
C’est pour cela que certaines informations sont soit en rétention ou arrivent sciemment déformées au sommet de la décision. Pour exemple, le jour où tout le gouvernement solidaire avait adopté le système de la triangulaire pour le cheptel national ovin, des voix se sont élevées et d’autres ont propagé l’intox et la mauvaise rumeur calomniant l’Etat et décourageant l’adhésion des éleveurs en entretenant le doute.
A ce moment et c’est très important avec la démobilisation, heureusement qu’il est possible de rétablir la confiance. A ma conviction de part sa proximité avec les vrais éleveurs : si Tebboune ou le ministre de l’Agriculture ou celui des Finances ou les trois en même temps exonèrent de tout impôt les cheptels ovin caprin et camelin, particulièrement et l’agriculture en général et n’exigent plus les seuils d’argent transportés : les banque regorgent de liquidités tout simplement parce que la confiance se rétablira. Voici les arguments qu’ils développent, les bêtes sont vivantes et peuvent mourir à n’importe quel instant même sacrifiées elles peuvent être impropre à la consommation. La TVA peut s’appliquer après la pesée chez le boucher quand il sert le client.

Djilali Harfouche