Ça se froisse de partout !

Affaire USMA – RSB

L’actualité sportive reste dominée, malheureusement, par le litige qui oppose l’USM Alger au RS Berkane. Ça se froisse de partout.

Les informations qui flottent ne résistent plus à la force des rumeurs, vite remplacées par celles qui proviennent du Tribunal arbitral sportif. Or même celles-ci sont démolies par les Marocains qui réfutent ce qui est logique. Il campe sur leurs positions et s’accroche à la Confédération africaine de football laquelle aussi n’a nullement intérêt à perdre sa crédibilité face au TAS, qui est exigeant et prêt après examen et analyse du dossier à tout renverser conformément aux textes en vigueur.
Le feu n’est donc pas loin du territoire du Makhzen, le scandale brille au loin contrairement à l’Algérie qui est loin de toutes ces supputations et rumeurs. Le football ne détruit pas son image.
Ils chantent et annoncent que leur équipe jouera la finale, mais de quelle finale s’agit-il, puisque la CAF n ‘a toujours rien communiqué pour officialiser la rencontre, encore moins le TAS faire annuler la décision de la commission inter-clubs de la Confédération africaine de football d’autoriser le club de Berkane de porter des maillots floqués d’un message politique.
Comment, et de quelle manière, feront-ils trafiquer les textes, puisque champions dans ce domaine. Les statuts, règlements, directives et autres chapitres des textes qui interdisent tout produit avec un message politique. Clair et précis. «La CAF, sollicitée par Berkane, club marocain, a marqué son accord à la demande de Berkane de porter un maillot avec un message politique». Loin de rester les bras croisés ou être le simple spectateur de ce qui se passe sur terrain qui serait conquis par le Makhzen. Ce n’est un secret pour personne, jeudi dernier, la Fédération algérienne de football a déposé une requête auprès du TAS pour invalider l’accord donné à Berkane de jouer contre l’USM Alger avec un maillot comportant un message politique.
Aussitôt, et au grand regret de Lakjaa, la requête de la FAF n’a pas été rejetée par le TAS, au contraire. Puisqu’en bon élève et respectueux des textes, la FAF a démontré son assiduité en remplissant toutes les conditions requises. Au regard du galop de la situation, l’Algérie via ses avocats ont vite pris attache avec le TAS pour que cette affaire puisse trouver son issue le plus rapidement possible.
Mardi, le TAS a informé la FAF qu’il n’accède pas à la demande de la FAF conformément à son règlement article 48 alinéa 7 des compétitions interclubs qui précise que «l’appel ou le recours au TAS n’est pas suspensif». Les avocats le savent. Ils n’ont pas demandé un effet suspensif. Beaucoup se sont empressés de clamer que le TAS a débouté la FAF. «Faux donc comprendre juste titre d’ailleurs que c’est faux. La preuve, dans les heures qui ont précédé la publication du communiqué du TAS, ce dernier a fait savoir à la Fédération marocaine qu’elle a jusqu’au 3 mai prochain pour répondre aux questions soulevées par la FAF».
En effet, le TAS n’a pas perdu beaucoup de temps pour signifier aux Marocains que le 17 mai prochain est la date limite L pour répondre, via un mémoire, à toutes les questions soulevées par la partie algérienne.
Dire que le TAS a débouté la FAF et l’USM Alger, n’est autre que le dernier sursaut de Lakjaa qui voit ses actions malgré le parrainage de la CAF écrasées dans un premier temps par le TAS.

H. Hichem