Guterres exprime son indignation face au nombre de journalistes tombés en martyrs

Génocide à Gaza

Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré que les journalistes mettaient leur vie en danger pour exercer leur métier et a exprimé son indignation face au nombre de journalistes tombés en martyrs dans l’agression sioniste contre Ghaza. Guterres a diffusé, vendredi, un message vidéo à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.«Les journalistes mettent leur vie en danger pour faire leur travail» a-t-il déclaré, ajoutant: «Je suis consterné par le nombre élevé de journalistes» tombés en martyrs dans l’agression sioniste contre Ghaza.
Guterres a souligné que l’ONU salue le précieux travail des journalistes et des médias, affirmant : «Sans liberté de la presse, nous n’aurons aucune liberté».
Il a indiqué que le monde traverse une situation d’urgence environnementale sans précédent, menaçant à la fois les générations actuelles et futures.
Guterres a déclaré que les journalistes et professionnels des médias ont le devoir d’informer et d’éduquer les gens sur cette situation, ajoutant : «Il n’est pas surprenant que des personnes, entreprises et institutions puissantes fassent de leur mieux pour arrêter les journalistes environnementaux». Affirmant que le journalisme de l’environnement est une profession de plus en plus dangereuse, Guterres a souligné que de nombreux journalistes environnementaux ont été tués au cours des dernières décennies et dans la grande majorité des cas, personne n’a eu à rendre de comptes.
Guterres a également signalé que l’Unesco a enregistré 750 attaques contre des journalistes couvrant des sujets environnementaux au cours des 15 dernières années.
Enfin, il a noté que la liberté de la presse n’est pas «une option» mais «une nécessité», appelant les gouvernements, le secteur privé et la société civile à se réunir pour protéger la liberté de la presse et les droits des journalistes.
APS