L’international sénégalais Nicolas Jackson à égalité de but avec Didier Drogba

Il réussit son objectif

L’international sénégalais Nicolas Jackson est aux anges, il attendait cette occasion pour se hisser à un niveau qui confirmerait tout sa performance et ses qualités de jeu qui font souvent l’objet de papiers très encourageant le qualifiant d’excellent buteur.

Ce n’est pas faux puisque lui-même attendait cet instant pour le démontrer, notamment en ayant comme objectif dépasser l’international de la Côte d’Ivoire, Didier Drogba qui est à 16 buts.
L’international sénégalais celui qui a arrêté l’école à 16 ans pour se consacrer pleinement au football, avec les sacrifices qui vont avec. Il réussit son objectif, il vient de le concrétiser par son doublé lors du match Chelsea contre West Ham. Il est maintenant à égalité avec l’ex international de la Côte d’Ivoire grâce à ses deux beaux buts qui lui permettent tout simplement de se situer au même niveau. Il est confiant, il espère occuper le fauteuil de Drogba, en s’appuyant sur les trois matchs qui restent à jouer le 11 mai prochain contre Nottingham Forest, le 15 mai contre Brighton et le 18 mai contre Bournemouth. Jackson bénéficie encore d’une belle marge de manœuvre pour tenter de dépasser la légende ivoirienne.

40 apparitions pour plus de 3 000 minutes de temps de jeu
Il marque ainsi sa première saison disputée avec Chelseaqu’il a rejoint l’été dernier pour 37 millions d’euros en provenance de Villarreal. Et avec encore trois matchs à disputer avant la fin du championnat. Nicolas Jackson peine à confirmer les promesses placées en lui. «La faute à une inefficacité chronique sur le front de l’attaque. C’est simple, en 40 apparitions pour plus de 3 000 minutes de temps de jeu, l’ancien de Villarreal n’a planté «que» 14 pions. Et pourtant, ce n’est pas faute de se créer des occasions», estimait son entraîneur Ses innombrables ratés en finale de FA Cup le 20 avril face à Manchester City (1-0) en sont la parfaite illustration.

Jackson admet ses insuffisances…
À l’occasion d’une interview pour Sky Sports, l’avant-centre de 22 ans, qui n’a d’ailleurs pas encore ouvert son compteur en sélection après 12 capes, a admis ses carences. «Je pense que j’aurais dû marquer plus avec les occasions que j’ai manquées. C’est bien, mais ce n’est pas ce que je voulais quand je suis arrivé : jouer la Ligue des champions la saison prochaine (les Blues sont 8es et hors-course pour une qualification en LdC). Tout arrive pour une raison et nous essayons de nous battre l’année prochaine. Même si je marquais 10 ou 15 buts, le plus important est que l’équipe soit la plus performante possible et que les supporters soient heureux. Ensuite, les buts viendront», a-t-il commenté.

Le plus important est d’être disponible pour l’équipe
En attendant, un rappel des buts confirme sa volonté de faire la différence «A chaque fois que je marque, la VAR essaie d’intervenir, mais je suis très heureux cette fois», sourit l’ancien attaquant de Villarreal au micro de la BBC Sport. Numéro 9 de l’équipe la plus jeune de Premier League (23, 6 ans de moyenne d’âge), Nico Jackson se dit cependant optimiste pour la saison prochaine. «J’essaie de m’améliorer chaque jour. Le plus important est d’être disponible pour l’équipe, de l’aider et de jouer. Je rate beaucoup de choses, mais j’essaie de me créer plus d’occasions et de marquer plus de buts. (…) Cette saison a été consacrée à l’apprentissage. Nous avons acquis de l’expérience. La saison prochaine, c’est sûr, ce sera mieux. Je marquerai plus de buts et je ferai plus de passes décisives. Mais je suis heureux d’être ici avec le manager qui m’aide. Nous voulons gagner autant de titres que possible pour placer Chelsea là où il mérite d’être», a-t-il positivé. Un optimisme partagé avec son entraîneur Mauricio Pochettino qui lui a récemment renouvelé confiance.

En résumé
Le jeune Nicolas jouait pieds nus dans la rue. Le football est un loisir plus qu’une compétition et hors de question de dépenser une fortune en équipements. « On ne jouait qu’entre potes. Il n’y a pas de club, on joue juste parce qu’on aime le foot. Parfois peut-être, on peut mettre l’équivalent d’un euro chacun et s’affronter. On prend du plaisir, on joue sans chaussure. » Une pratique qui l’a suivi de nombreuses années, au point de ne connaître ses premiers crampons qu’à 16 ans, avec une réussite mitigée. «Ma mère me les avait achetés, ils étaient bon marché, pas comme des originaux. C’étaient des crampons de seconde main. Au début, je ne jouais pas avec parce que je n’étais pas habitué».

Synthèse de H. Hichem