Le point de non-retour de tout développement socio-économique

Développement local et décentralisation des décisions

« Si le bâtiment va, tout va ». Ainsi est ancrée dans les esprits et est avérée cette règle pour l’endiguement du chômage. En extrapolant pour le développement du pays : Si Djelfa se porte bien, c’est toute l’Algérie qui est en symbiose avec elle-même. C’est ce que retiennent certains responsables « responsables » du pays. Actuellement, les ministres et les wali du gouvernement Tebboune œuvrent en conséquence. En adoptant le principe de la bonne gouvernance participative. Comme cela avait été promis lors de la campagne électorale lors des dernières présidentielles. Le Président Tebboune avait comme programme la mise à niveau des wilayas disparates. On ne peut constater qu’effectivement des programmes spéciaux pour les wilayets sont élaborés et mis en pratique. Khenchela et Tissemsilt sont des témoins palpables et avérés, c’est pour cela qu’il y a une adhésion convaincue très large, tant au niveau des différentes couches sociales qu’au niveau des élus. Ici, on commence à y croire tant que le Président Tebboune bénéficie d’une aura positive presque chez l’écrasante majorité des citoyennes et des citoyens de la wilaya de Djelfa.
Monsieur Brahim Merrad, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales s’est rendu à la wilaya de Djelfa pour une visite de travail et de coordination en respect de la politique prônée, celle de la gouvernance participative. C’est aussi pour préparer la tenue du Conseil des ministres décentralisé comme ceux qui ont eu lieu à Khenchela et à Tissemsilt. L’objectif est de mettre à niveau la wilaya de Djelfa par l’adoption d’un programme spécial pour le développement et l’émergence de la wilaya. Tous les ex-programmes de développement annoncés avec tambour battants et ghaïta n’ont pas connu des aboutissements, et rares ceux qui ont vu le jour. Cette fois-ci, une première étape pragmatique qui a permis de retirer et dépoussiérer les dossiers des projets, soit gelés, soit mis en dormance pour des considérations que l’on ne connait pas. Ou que l’on évite d’en parler par manque de preuves. L’essentiel, on réapprend à rêver d’une Algérie locomotive des peuples épris d’indépendances et qu’elle n’est plus la cinquième roue de la charrette comme l’ont voulu et le veulent toujours certains valets. De son côté, monsieur Amar Ali Bensaad, wali de la wilaya de Djelfa, a préparé méticuleusement le programme de cette première visite. Il s’est réuni avec les députés et sénateurs qui ont fait des propositions en sus de celles que le cabinet du wali en fait. Leur rôle en tant que législateurs doit s’orienter et se focaliser sur les textes et lois à étudier pour l’équilibre régional et le développement harmonieux de toute la nation. Certes, ils font un travail considérable à leurs niveaux. Par contre, les représentants de la société civile autant que les élus locaux, surtout ceux de l’APW qui sont en proximité avec la population qui après ce mi-mandat en tant que présidents de commissions, ils maitrisent mieux que quiconque la situation économique et sociale. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, qui s’est rendu à Djelfa pour préparer le Conseil des ministres décentralisé comme ceux de Khenchela et de Tissemsilt a fait un constat le plus proche de la réalité. Il dira au parterre présent, la wilaya de Djelfa est et doit reprendre sa place naturelle wilaya pivot. Elle est noeudale. Elle fait le lien entre le Nord et le Sud et entre l’Est et l’Ouest ; c’est aussi à partir de Djelfa que la Route de l’unité africaine et la ligne du train dans le cadre des accords-cadres internationaux lierait les pays africains entre eux. En demi-mots, il reconnaitra que Djelfa a eu ses projets gelés ou bien elle était sciemment ignorée. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et le Président Tebboune en a pris l’engagement de lui donner sa juste valeur pour qu’elle occupe la place qui lui permettra de driver les wilayas voisines. Un programme complémentaire qui sera débattu en conseil des ministres qui se tiendra ici même comme ceux qui ont lieu pour les wilayets de Khenchela et de Tissemsilt. L’enveloppe est plus conséquente car à Djelfa, il y aura dans le cadre de la très prochaine période une révision de l’organisation administrative du territoire, soit des nouvelles wilayas déléguées et de nouvelles communes ou arrondissements. La mise à niveau de la wilaya de Djelfa demande des efforts financiers très importants que l’Etat est à même de prendre en charge.
Djilali Harfouche