La police criminelle met hors d’état de nuire deux grands gangs

Djelfa GUERRE DES GANGS

La guerre des gangs des cités populaires faisait rage ces derniers temps dans certaines cités de la ville de Djelfa. Ce sont des cycles qui apparaissent et qui s’estompent. Ils se taillent des zones pour vendre leurs poisons, désignés de madame courage. Ils usent des armes blanches des épées confectionnées à partir de lames ressort de camion de haches et de longs couteaux dits bouchia. Les habitants des cités ou quartiers où ils agissent sont sous la menace de répression.
Les agents de la police criminelle est sur pied et ne se repose qu’au moment de la présentation des incriminés à la justice. Ces derniers temps elle est encouragée par des citoyens qui se sont engagées aux côtés des policiers pour défendre leur honneur. C’est aussi pour ramener le calme dans ces cités où ils habitent. Donc lorsque l’on est convaincu que justice il y a : on s’engage. Ces derniers temps le 1548 de la police et le 1055 du Darak el watani ont fonctionné pour les avertissements et pour les dénonciations. Même pour les appels d’urgence. En moins de dix jours selon le chargé de communication l’officier Faytas, deux grands gangs dangereux ont été démantelés, arrêtés, confondus et présentés à la justice qui les a tous mis en détention préventive.
Il y a un phénomène constaté : presque l’ensemble des personnes confondues sont des repris de justice. L’autre constat est que parfois des jeunes femmes et d’autres plus vieilles, des quinquagénaires multirécidivistes, participent activement et avec plus d’efficacité dans les réseaux de drogue. Le point commun entre tous les réseaux est le commerce des psychotropes. Il y a toujours la relève en cas d’arrestations des dealers. Il est parait-il que même des étrangers de l’Afrique subsaharienne sont impliqués dans la consommation. Les habitants des deux cités en question vivront dans un calme relatif jusqu’à la libération dans le cadre de la grâce, ou de la main grasse.
Car s’ils sont déclarés comme multirécidivistes : cela veut dire que la prison pour eux : n’est qu’une salle de repos.
Djilali Harfouche