Le Bayern Munich accroche sa 6e étoile

Ligue des champions

Le Bayern règne sur le toit de l’Europe pour la sixième fois en s’imposant face au Paris Saint Germain par un score étriqué (1-0) dans une formule spéciale due à la situation sanitaire dénommée Final 8.

Les Parisiens entrent sur le terrain avec en face d’eux une équipe aguerrie avec à son actif 14 buts dans cette compétition. Le coach parisien Tuchel donne des consignes à ses joueurs, à savoir aller de l’avant et provoquer cette équipe allemande en jouant avec un bloc très haut pour ne pas laisser les espaces à cette machine bavaroise qui peut tout écraser sur son chemin. Une mission complexe pour le trio magique francilien Mbappé-Neymar-Di Maria vu la qualité de l’adversaire. Au fil des minutes, les Parisiens s’installent petit-à-petit et menaient des offensives dangereuses où à la (17e) Neymar face au géant allemand Neuer n’arrive pas à dévier sa vigilance et ouvrir la marque, 3 minutes après une contre offensive bavaroise Lewandowski prend le poteau (21e). Les occasions s’accélèrent de part et d’autres, le match s’équilibre. Puis il y a cette très belle remise de Neymar à Di Maria qui voit son tir s’envoler dans le ciel de Lisbonne.
Les Parisiens prennent confiance et montrent leurs dents en multipliant les assauts. L’enfant prodige français, kylian Mbappé échoue à donner l’avantage à son équipe dans une balle interceptée par l’homme du match Neuer. La première mi-temps équilibrée entre les deux protagonistes est sifflée sur un score vierge. La pause citron consommée, les vingt deux acteurs regagnent le terrain avec la ferme intention d’en finir dans les 45 minutes du temps réglementaire. Les Bavarois donnent le ton et montent au créneau en infligeant des coups durs à Neymar qui le déstabilise et essaye de le faire sortir du match et museler Mbappé des réceptions de la balle qui se retrouve embusqué par deux joueurs ainsi couper les attaques parisiennes et priver Di Maria du soutien de ces coéquipiers. Les duels physiques gagnent du terrain et les cartons fusent, l’engagement physique prend de l’ampleur et enflamme les deux camps.
A l’heure du jeu (59e), sur un centre de Kimmich, de sa tête Kingsley Coman place le cuir dans les filets de Navas qui est battu. Le Bayern mène au score (1-0). Le PSG n’abdique pas et dégaine ces dernières cartouches en essayant de revenir au score, mais il y avait un gardien allemand qui détient l’exclusivité particulière dans ces sorties, démoralisant les troupes françaises. Sa jambe tentaculaire repousse le tir de Marquinhos (71e). Les Parisiens, essoufflés, n’arrivent pas à démanteler cette muraille sous le nom de Neuer, le meilleur gardien au monde. L’arbitre italien siffla la fin de la partie. Neymar est en pleurs. Paris rate une occasion, vu la physionomie du match, à accrocher la première étoile et devenir le second club français après l’O Marseille à remporter cette coupe. Mais les Allemands, plus efficaces et solides, ont pu anéantir les espoirs franciliens. Le Bayern Munich continue son règne sur le continent et fait patienter les Parisiens.
De notre correspondant en France, Redouane Bouhara