Constructions illicites sur les terrains agricoles, l’APC de Boufarik ferme les yeux

BLIDA

Deux raisons majeurs expliquent le phénomène des constructions illicites, l’expansion urbaine accélérée et la tendance individuelle et acquérir un logement. Au fil du temps, ces constructions anarchiques ne sont plus exception. Elle font la loi, sur des terrains agricoles, sans plans d’aménagement en vue. Pas si cher, ces lotissements répondent aux revenus limites. Pourquoi les autorites de la commune de Boufarik n’intervient pas? Le phénomène des bidonvilles s’accentue, ceinturant la ville de Boufarik et plusieurs de ses agglomération. Le nombre des constructions illicites ne cesse de prendre de l’ampleur ces dernières années. Des dizaines de constructions illicites sont érigées, on continue en toute impunité a dilapider le patrimoine agricole au su et au vue des autorités locales. Qui arrêtera ces hors la loi? Décidement, rien n’arrête cette dernière. Qui protège ce cartel qui sévit de jour comme de nuit ? Les autorités n’arrivent pas à faire face à l’appétit féroce de la mafia du foncier. Est-ce une passivité complice ou plutôt une contrainte imposée par des circonstances atténuantes ? Pour certains, la complicité de certains élus avec leur silence est derrière cette anarchie et cette dilapidation des biens de l’Etat. Les constructions anarchiques sont un problème ancien. Toutefois, cette «maladie» urbanistique s’est développée, ces vingt dernières années en particulier dans le périmètre de la ville. Le phénomène s’est amplifié, depuis en prenant de nouveaux aspects. Ainsi, les contrevenants d’aujourd’hui au code de l’urbanisme ne sont plus les mêmes qu’autrefois. Il ne s’agit plus uniquement de pauvre gens qui bâtissent des maisons sans permis, mais aussi de personnes qui, profitant de l’absence de volonté politique de l’État, érigent illégalement des constructions partout et n’importe où. Aujourd’hui, il ne s’agit plus en effet, de construire pour se protéger du froid ou de la chaleur, mais plutôt de réaliser à des fins lucratives.
Rachid Lounas