Bien cerner les tenants et aboutissants pour mieux cibler et bien agir

Recensement général de l’agriculture

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural adopte une nouvelle démarche pour se lancer dans le recensement général de l’agriculture. Cette nouvelle démarche consiste en un training des recenseurs sur un échantillonnage de communes. Il y a les zones ou bassins agricoles selon la production dont il ou elle recèle. Il y a aussi les régions sélectionnées qui ne souffrent pas de problèmes majeurs.
Le RGA a été lancé hier 18 février 2024 jusqu’au 3 mars prochain à travers six wilayas. C’est une opération test qui sera menée par les éléments des DSA soutenus par les experts du Bneder. Quand aux wilayas concernées, il s’agit de la wilaya d’Adrar commune de Zegmir, concernant la wilaya de Biskra c’est la Commune d’Ain Naga, pour Djelfa c’est la commune productrice de viandes rouges Ain El Bell, pour la commune de Oued Taghia de la wilaya de Mascara les données sont importantes, pour l’Est du pays la commune de Dréan de la wilaya d’El Tarf la mieux et plus irriguée du pays ou aussi le nombre important de pépinières qui fournissent les plants de tomates pour une grande partie de la Nation, le séjour des agents collecteurs d’information sera agréable en clôture sur la liste des wilayas concernées par le recensement général de l’agriculture, il y a la commune d’Hameur El Ain, commune vitivinicole et arboricole fruitière sera un excellent indicateur d’informations pour le Bneder d’abord sur les Surfaces Agricoles Utiles perdues. La collecte des informations n’est certainement pas aussi importante que la démarche. Car sur le communiqué diffusé par la cellule communication à l’APS, il est question d’une simulation avant le lancement réel du RGA. Est-ce que le dernier EGA avait été retiré pour l’incompétence des collecteurs d’informations ou bien des interférences exogènes ? C’est une démarche cohérente ou probablement elle doit éviter et rester sans frictions. Pour sauver ce qui peut être sauvé.
Le premier RGA initié en 1973 lors de la première phase de la révolution agraire.
Ce n’est qu’en 2001 que le second RGA soit presque 30 ans plus tard. Des tentatives ont été lancées durant la mandature de Rachid Benaissa ou la Issaba régnait en maître absolu sur toutes les mannes.
Cette démarche n’est pas isolée et réservée uniquement à notre pays. Les méthodes et les objectifs sont déterminés par la FAO et auxquels adhèrent les pays censés vouloir développer leurs systèmes agricoles. C’est avec des statistiques réelles et avérées que l’on peut faire des prospectives proches de la réalité.
Quand c’est bien fait, il y aura l’adhésion de tous ceux qui ont un lien avec l’agriculture. La clarté et la transparence mobilisent. En fait, on ne peut pas rester insensibles aux efforts fournis par les hautes autorités du bled. Quand on voit que le Président a ordonné d’accompagner les céréaliculteurs en leur cédant les semences gratuitement et s’engager pour mettre les 900.000 ha à disposition de ceux qui veulent semer le bon grain et gagner tout en faisant gagner le pays et qu’il ne dépende plus des pays arrogants. Le choix est vite fait.

Cas de figure Ain El Bell à Djelfa
A Djelfa le cas de figure que l’on peut retenir est similaire à toutes les autres wilayas sélectionnées. Hier, matin soit le 18 février 2024, les véhicules engagés par la DSA pour cette opération avaient rejoint ceux qui étaient devant le siège de la daïra d’Ain El Bell
Il y a d’abord cette bonne intention de monsieur le Directeur des services agricoles qui a pu convaincre son environnement pour la réquisition des véhicules. Aussi celle du chef de service statistiques, lequel malgré le décès de sa belle-mère est resté disponible pour répondre à nos questions. Nous saisissons cette occasion pour lui faire part de nos condoléances les plus attristées.
Lors de la préparation, il a été prévu de parceller la zone en onze districts qui seront encadrés par huit brigades de recenseurs, ceci pour le côté logistique.
Quant à l’aspect technique, les 800 questionnaires seront entre les mains des collecteurs d’information qui visiteront les 693 exploitations.
Djilali Harfouche