La pandémie du Covid-19 affecte douloureusement les familles et inflige d’énormes dégâts humains et à l’économie

Covid-19

La pandémie du Covid-19 qui se répand dangereusement à travers le pays et aussi dans le monde devient de plus en plus inquiétante, les victimes qu’elle engendre affectent douloureusement les familles et l’économie s’en ressent d’une manière perceptible, c’est une tragédie !

Ce virus hautement contagieux se répand à travers le monde d’une manière foudroyante et aucun pays n’est épargné jusqu’à présent, l’humanité en souffre dramatiquement. Dans un passé assez lointain pour la mémoire humaine et récent pour l’histoire, il y avait le choléra, le typhus qui ont endeuillé des régions entières et un peu plus loin la grippe dite «espagnole» qui a ravagé la vie de plusieurs millions de personnes, sans compter les millions d’autres personnes mortes, pendant les deux (2) guerres mondiales sans oublier les luttes de libération que le colonialisme a voulu sanglantes. Et à ce sujet, il existe aujourd’hui encore des pays colonisés, peu certes, mais c’est un fléau pour l’humanité, où la liberté, l’application du droit le respect de l’autre… sont tragiquement absents (telles l’occupation de la Palestine et du Sahara occidental), malgré que les résolutions de l’ONU optent depuis longtemps pour leur souveraineté. A cela s’ajoute «Pegasus» ce logiciel que certains pays utilisent pour espionner d’autres nations au mépris des lois et de l’éthique, alors que le bon voisinage, la coopération et la sécurité serviront à rapprocher les peuples pour vivre ensemble dans l’harmonie et la paix.

D’autre part, le rêve du Grand Maghreb, qui remonterait à l’Etoile Nord-Africaine des années 1920, puis réitéré en 1958 entre l’Algérie combattante et les pays nouvellement indépendants, cette union hélas ne s’est pas réalisée après l’euphorie des indépendances, la désillusion. Les problèmes qui ont surgi au lieu d’être réglés dans l’intérêt des peuples, ont été un blocage qui a lourdement handicapé l’idéal d’un ensemble, d’une union, qui ne pouvait qu’être viable. Ces peuples ont été terriblement frustrés et déçus par leurs dirigeants, et attendent d’eux un peu plus de sagesse avec une vision réconciliatrice et l’option d’une union bienfaisante comme souhaitée par les anciens. Pour revenir au Covid-19, cette pandémie qui cause d’énormes dégâts humains et affecte grandement l’économie, il serait bon d’accentuer le combat, le combat contre ce virus, oui il s’agit bien d’un combat pour vaincre cet ennemi invisible et dangereux.  A cela, le concours de notre armée serait peut-être nécessaire, l’ANP digne héritière de la glorieuse ALN qui a combattu pour la patrie côte-à-côte avec le peuple pour la liberté et la souveraineté, peut élaborer un plan de bataille d’un nouveau genre, en collaboration avec les autorités du pays qui est celui de lutter efficacement contre un ennemi invincible (coronavirus) pour le mettre hors d’état de nuire, du moins, atténuer largement ses effets dévastateurs. Comment ? Il nous semble en mobilisant les moyens médicaux et logistiques, en ouvrant les hôpitaux militaire au public et en installant des hôpitaux de campagne dans les zone éloignées ou à fort risque.

Les citoyens des douars et des communes ainsi que ceux des villes ne se sentiront pas oubliés et surtout pris en charge (vaccinations intenses, si c’est possible, confinement total, si c’est nécessaire, mobilisation de l’armée avec ses moyens médicaux et logistiques, respect des règles par la population, etc). Ainsi se raffermira davantage le lien entre le peuple son armée et les autorités du pays. Cette perspective est peut-être unique en son genre mais la solidarité et la fraternité remontent pas seulement à notre Révolution, mais à bien avant. En somme, se mettre en branle-bas de combat, mais cette fois-ci contre un ennemi invisible, la Covid-19. L’intérêt du pays a plusieurs facettes, l’avance du désert par exemple qui détruit des milliers d’hectares est à stopper par la réactivation de ce qui fut le Barrage vert, la plaine d’Abadla ainsi que d’autres contrées sahariennes utiles pour l’agriculture sont à valoriser pour mettre fin à l’importation des céréales, question d’économie mais surtout de souveraineté nationale. Pour clore cette modeste contribution, nous dirons que la lutte contre cette pandémie sera très rude et laissera des séquelles. Cependant, avec la mobilisation de tous, la victoire sur ce terrible virus sera acquise, que ce soit à brève échéance ou du moins à moyen terme et de la stratégie mise en place dépendra le sort de ce maudit virus. Par la Grâce de Dieu, cette «malédiction» sera bientôt qu’un mauvais souvenir et l’humanité retrouvera sa santé.

Hadj Ali Saïd – Oumoussa Lakhdar