Direction de l’Education : les demandes des candidats à la succession sont-elles réellement enregistrées ou saisies ?

Sidi Bel-Abbès

C’est au niveau de l’annexe de la direction de l’Education que sont déposées les demandes des candidats à la succession. Un agent est chargé de les réceptionner et les jeter dans un grand carton sans inscription dans un registre, ni saisie dans un ordinateur.

Une mesure irresponsable pour ne pas délivrer de récépissé de dépôt ou au moins un numéro de saisie sur la plateforme réservée à cet effet, au candidat demandeur d’emploi.Une image déjà décriée au niveau de la Caisse des retraites, concernant les certificats de vie des pensionnés à la retraite, dans un but de freiner les virements aux personnes décédées. Malheureusement, juste quelques mois après, une dizaine de réclamations émanant des ayants droit ont été déposées au niveau du tribunal, dénonçant des virements de la part des services de la CNR au profit de personnes décédées, et dont les montants ont été détournés, ce qui implique que ces dossiers déposés dans des cartons ont été tout bonnement classés sans être saisis. Quels critères pour quels choix ? «Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?» (Sourate 39 – Saint Coran). Pourquoi exiger de nos enfants de la discipline dans les établissements scolaire, du dévouement, d’être brillants dans leurs études, d’obtenir de bonnes notes et d’être bien éduqués et estimés par les enseignants ? N’est-ce pas pour distinguer les bons des mauvais et inciter le premier à devenir meilleur et le second à s’améliorer, dans un élan de concurrence. Dans ce volet, les services de la direction de l’éducation ne voient aucune différence entre un excellent candidat dans son cursus, un assez bon, un bon et un en deçà. La priorité des étudiants dans les trois cycles (primaire, moyen et secondaire) et leurs droits sont cruellement bafoués, pourtant garantis par les lois qui régissent, non seulement l’éduction, mais aussi les personnes mineurs dans l’incapacité de juger et différencier, et dont la responsabilité incombe foncièrement, aussi bien au parents qu’aux responsables de l’éducation dans le choix qui leurs garanti une meilleur éducation. Mais comme le choix reste tributaire d’un vulgaire coup de téléphone, d’une vilaine recommandation ou de quelconque autre critère injuste. Les meilleurs candidats, qui seront une aubaine pour tout le secteur de l’éducation et une oportunité pour les élèves, seront traités comme une fatalité, et les autres qui ont déjà collaborés et collaboront encore à une descente effrénée du niveau seront cautionnés au détriment de l’avenir de nos enfants.

Djillali Toumi