Une dizaine de films en lice

Prix Bouamari-Vautier

Une dizaine de films algériens sont en lice pour le Prix Bouamari-Vautier récompensant une première fiction ou un premier documentaire réalisé par de jeunes cinéastes algériens et franco-algériens, annonce l’association France-Algérie, initiatrice du projet.
Pour sa cinquième édition, le Prix Bouamari-Vautier sera remis lors d’une cérémonie prévue le 14 février prochain à l’Institut du monde arabe à Paris. Dans la catégorie du long métrage de fiction, les films «Cigare au miel» de Karim Aînouz, «Ibrahim» de Samir Guesmi, «Soula» de Salah Issaad, «Voyage en Kabylie» coréalisé par Hace Mess et Mathieu Tuffreau, ainsi que «La vie d’après» de Anis Djaâd, et «Argu» de Omar Belakcemi, qui ont été récemment primés dans des festivals en France et en Tunisie, sont en lice pour ce prix.
Du côté des films documentaires, le film à succès «Leur Algérie» de Lyna Soualem est en compétition avec «Ne nous racontez plus d’histoire !» coréalisé par Ferhat Mouhali et Carole Filiu Mouhali et «Les visages de la victoire» de Lyèce Boukhitine.
Le jury de ce prix présidé par la réalisatrice Dominique Cabrera compte, entre autres membres, les cinéastes algériens Farid Bentoumi, Tahar Boukella et Nadir Moknèche ainsi que le réalisateur Alexandre Arcady ou encore l’universitaire Denise Brahimi. Ce prix porte le nom de deux prestigieuses personnalités qui ont marqué le cinéma algérien, Mohamed Bouamari (1941-2006), acteur et réalisateur ayant signé des films comme «Le charbonnier», «A l’ombre des remparts» ou encore «Nuit», et René Vautier (1928-2015), cinéaste français et militant anticolonialiste engagé pour la cause algérienne à travers ses films comme «Afrique 50», premier film anticolonialiste français diffusé clandestinement, «Une nation l’Algérie», «Un peuple en marche», ou encore «Avoir vingt ans dans les Aurès». Fondée en 1963 à l’initiative de l’ethnologue Germaine Tillion avec de nombreuses personnalités, journalistes et hommes de lettre, l’association France-Algérie œuvre pour renforcer la connaissance réciproque des sociétés civiles française et algérienne à travers de nombreux projets dans différents domaines.
R.C.