La nécessité du plan de communication

La session de formation sur la communication institutionnelle de deux jours, ouverte jeudi par le ministre de la Communication,
Mohamed Bouslimani au Cercle régional de l’Armée de Constantine, organisée par le ministère de la Communication, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire, et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Elle concerne les journalistes et les chargés de communication auprès des Cabinets des wilayas et des communes des chefs-lieu des wilayas de Constantine, Khenchela, Oum El-Bouaghi, Mila, Sétif et Batna. Elle a été clôturée vendredi soir, après l’installation d’un atelier pratique par les participants qui ont exposé des approches opérationnelles pour élaborer un plan de communication devant résoudre six problématiques dans l’espace public et comment les aborder.

Pour cette première session, plusieurs interventions ont été programmées, données par des professeurs de l’université spécialisés en communication, sur «la communication institutionnelle, notions et portée», «la communication en temps de crise, valeurs et institutions» et «les éléments constitutifs d’un plan de communication institutionnelle», ainsi que «l’approche opérationnelle d’élaboration d’un plan de communication pour résoudre une problématique de l’espace public». Dans sa communication, le Dr Hassan Hadjadj de l’université Constantine-3 Salah Boubnider, a insisté sur «la mise au point d’une stratégie de communication préventive, permettant d’éviter la communication de crise, en programmant en permanence les séances de travail regroupant les responsables chargés de la communication au sein des institutions, pour l’échange des idées et des compétences, et en créant par la même, des relations idéales avec les composantes de la société pour sortir des mentalités qui annihilent l’esprit de communication».

Il a souligné qu’il y a lieu, avant toute action de communication, de «connaître et d’arrêter avec précision le but recherché, définir la relation avec le public ciblé avec ses particularités, repérer le lieu où se déroule l’action de communication, le plus souvent dans un lieu public, désigner les personnes chargées de mener l’action de communication, qui doivent être aptes à la mener à bien et à résoudre les problèmes de l’espace de communication». De son côté, Raïda Hennouz, professeur de journalisme et de communication à l’Université de Sétif a mis l’accent sur «le renforcement des compétences des participants, en matière de communication et l’amélioration de leurs capacités pour assurer la diffusion de l’information vérifiée et barrer la route à la rumeur et aux fausses nouvelles orientées».
L. A.