Lancement d’un processus de modernisation des instituts de recherche agricole

Recherche agricole

Un processus de modernisation et de renforcement des capacités des institutions de recherche relevant du ministère de l’Agriculture et du développement rural, a été lancé jeudi pour renforcer la sécurité alimentaire et la diversification de l’économie nationale.

Les grandes lignes de cette démarche ont été dévoilées jeudi par le ministre du secteur, Cherif Omari, lors d’une réunion avec les cadres centraux et locaux ainsi que les directeurs des entités techniques, de recherche et socio-économiques, a indiqué un communiqué du ministère. «Cette démarche a pour objectif de donner les moyens aux entités d’appui technique et de recherche afin qu’elles contribuent efficacement à la dynamique du secteur, au renforcement de la sécurité alimentaire et à la diversification de l’économie nationale, à travers la modernisation de l’agriculture», précise la même source. Concrétisée par la signature d’une convention entre les ministères de l’Agriculture et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette démarche permet notamment de reconnaître le chercheur exerçant dans les entités techniques, socio-économiques et de recherche relevant du secteur agricole. Elle vise aussi, souligne le ministère, à créer des entités de recherche au sein de ces structures. Ainsi, six unités de recherche-créées auprès des établissements publics d’appui technique et scientifiques ont pour mission notamment la détection des fléaux agricoles, la protection phytosanitaire des cultures ainsi que l’amélioration de la production, productivité et de la qualité des produits arboricoles et viticoles. Lire aussi : La production et les stocks des céréales aident à protéger les marchés alimentaires. Six directeurs ont été à cet effet nommés à la tête de ces structures de recherche, alors que les canevas de demande de budget triennal de recherche de ces unités ont été validés par le Comité sectoriel permanent de la recherche scientifique et technologique (CSPRSDT), informe le communiqué. Soulignant que la validation de la création de nouvelles unités de recherche auprès d’autres instituts était en cours, le ministère a, entre autres, cité les unités de gestion des ressources en sol et en eau, de développement de la filière phoenicicole et de connaissance, conservation et valorisation de la biodiversité. Par ailleurs, 14 projets à impact socio-économique relatifs essentiellement au développement de l’arganiculture dans le sud-ouest du pays, à la création d’une banque de semences forestières et à la lutte contre la chenille processionnaire du pin, ont été élaborés et proposés dans le cadre du soutien scientifique et technique des activités du secteur. Des réseaux thématiques de recherche et développement des filières agricoles comme l’oléiculture et l’apiculture ont été mis en place dans le cadre de cette dynamique de la structuration de la recherche et le développement agricole, conclut le communiqué.
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