Les wilayas sur tous les fronts

Covid-19

Ce n’est pas le retour à une vie en société faite d’activités d’apparence normale, mais c’est tout comme un peu partout dans les villes et villages. Il en est ainsi dans les 48 wilayas où le confinement est presque oublié. Cela se lit dans le comportement des uns et dans la reprise des activités d’autres versés dans les activités de service ou de commerce. Bien qu’encore réduites, les activités relevées un peu partout sont synonymes de retour à la normale dans la gestion des collectivités locales.

Il faut dire que les opérations de déconfinement réalisées par plusieurs d’entre-elles ont permis d’alléger la pression sur les structures de santé. D’autant que, pour nos concitoyens rapatriés de différents pays du monde, notamment ceux d’Europe et arabes, ces opérations sont intervenues après la période de 14 jours nécessaires au déconfinement de 14 jours. Elles avaient été programmées par le ministère de la Santé sur le territoire de plusieurs wilayas. Plusieurs structures, établissements et autres hôtels avaient été mis en place pour un bon déroulement de l’opération. C’était la condition sine qua non du ministère de la Santé pour permettre le retour de chacun vers sa wilaya d’origine. Y compris, les plus lointaines. Pour le succès de l’opération confinement ou déconfinement, les agents des services de police et de gendarmerie ont été appelés à la rescousse. Ils n’ont pas eu à intervenir avant, pendant et à leur départ vers leur wilaya d’origine. A l’image de plusieurs dizaines de citoyens issus de 29 régions du pays.
Ils s’étaient retrouvés en confinement à Annaba. Ils ont pu rentrer chez eux grâce au soutien humain et matériel des autorités de cette wilaya. Non seulement ils n’ont pas eu à se plaindre des conditions de leur prise en charge totale dans des hôtels classés, mais également sur le plan du suivi sanitaire et médical. Il faut dire qu’en un quelconque lieu du pays où ils se trouvaient pris au piège du confinement et par la suite du déconfinement, les invités, malgré eux des villes hôtes, ont repris le chemin du retour vers leur foyer même le plus lointain. Les moyens de transport collectif et individuel ont été mis à leur disposition. Les autorités locales de l’une ou de l’autre wilaya de résidence ont tenu à assurer une assistance médicale et psychologique à quiconque sous traitement médical autre que lié au Covid-19. Dans le lot, il y avait ceux dans le besoin d’être médicalement suivi. A l’exemple des victimes du confinement sous traitement en pays étranger. C’est le cas pour plusieurs rapatriés de Tunisie sous traitement dans ce pays voisin.
Certains se préparaient, même, à subir une intervention chirurgicale ou pour suivre un traitement médical pointu. Malgré les difficultés de gestion des confinés rapatriés ou prévus pour l’être, les directions de la santé et de la population des wilayas de résidence d’origine, comme celle de Annaba, l’on a suivi au jour le jour les conditions de vie des confinés. Nombre d’entre eux avaient été brutalement pris dans le tourbillon créé par la Covid-19. Ils n’ont trouvé d’autres interlocuteurs que les institutions de la République. A l’image de la wilaya de Annaba. Celle-ci a mis tous ses moyens humains, matériels et financiers pour leur venir en aide. C’est ce qui a été démontré sur le terrain des opérations par le directeur de la santé et de la population et ses effectifs. Ils avaient mis en place un véritable réseau de soutien psychologique. C’est d’ailleurs ce qu’a fait ressortir le chargé de la communication. Il avait tenu à souligner l’aide de nombreuses localités voisines pour la prise en charge d’autres compatriotes tous aussi surpris par les effets du Covid-19.
En provenance de Tunisie, de Turquie, de France et bien d’autres pays d’Afrique et d’Europe, tous ont bénéficié des conditions de confinement sanitaire. Dans les structures proches des services de la wilaya de Annaba, il est dit que celle-ci continue d’accueillir des ressortissants algériens. Ils ont été pris au piège de la fermeture des frontières d’Europe ou d’ailleurs. Cette démarche a été appliquée quelques minutes à peine après la décision de confinement sanitaire. C’est ce qui avait permis à des dizaines de nos concitoyens de bénéficier des conditions du rapatriement dans le cadre du confinement d’un côté comme de l’autre de nos frontières. Au ministère de la Santé et de la Population, l’on indique que ce type d’opérations appelées à se poursuivre à nos frontières, devrait s’achever avec la fin de la Covid-19.
Il faut dire également que cette pandémie du Covid-19 a imposé aux citoyens algériens tout âge, sexe et statut social confondus de s’intéresser beaucoup plus à la mission du service de santé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Ce qui a été pour beaucoup dans la maîtrise de la prise en charge de la pandémie Covid-19. Ce qui s’est fait à travers l’élaboration de programmes spécifiques de soins pour une couverture sanitaire équilibrée et complète de la population pour beaucoup dans le sauvetage de plusieurs milliers de vie humaine en Algérie. On retiendra ce comportement condamnable d’un agent de l’annexe communale de la commune de Annaba. Bien que notifié positif au Covid-19 avec des instructions de confinement en son domicile, il n’a pas trouvé mieux que de vaquer normalement à ses occupations domestiques avec tous les risques que cela sous-entend pour ses proches, son voisinage et ses collègues de travail.
A. Djabali