Deux courts métrages algériens en lice

Festival

Les courts métrages «Le vieux kalbelouz» d’Imène Ayadi et «Kayan wela makanche» de Kada Abdalah participent au 13e Festival itinérant du court métrage «Les Nuits MED», prévu à Porto Vecchio-Lecci et à Ajaccio (sud de la France) du 16 au 26 juillet, annoncent les organisateurs sur le site Internet du festival. Produit par «NVA prod»

«Le vieux kalbelouz» raconte en 10 mn l’histoire d’Ahmed, un vieux personnage de 70 ans campé par Ahmed Benaissa, vivant à Alger et qui se réveille seul chez-lui, s’apprêtant à entamer une nouvelle journée, plongé dans ses pensées et interrogeant ses souvenirs. «Kayan wela makanche», court métrage de 13 mn produit par «Ab positif production audiovisuel», montre, quant à lui, le quotidien d’un homme aux besoins spécifiques, qui, en plein hiver, cherche à se frayer un chemin au milieu d’une multitude de gens déchaînés à l’arrivée d’un camion venu les approvisionner en gaz butane. Revenu bredouille à la maison, le jeune homme est stupéfait d’apprendre à la radio que son pays exporte du gaz à l’étranger. «Le vieux kalbelouz» et «Kayan wela makanche» sont en lice avec une trentaine de films produits en 2019 et répartis en six programmes de courts métrages issus des pays du bassin méditerranéen. Entre autres films prenant part à la compétition, «Le philosophe» du Marocain, Abdelatif Fdil, «Un très vieil accident» de l’Egyptien Ahmed Sobhy, «La Tierra Llamando A Ana» de l’Espagnol Fernando Bonelli, «Un lourd fardeau» du Turc, Yilmaz Ozdil, «Jadael – Tresses» du Syrien Ismail Dairiki, et «Houria» du Tunisien Oussama Azzi. Evènement annuel, «Les Nuits MED», se fixent pour objectif «la création d’un dispositif commun d’accompagnement» des jeunes scénaristes et réalisateurs d’une rive à l’autre de la Méditerranée.
R. C.