Le haut niveau d’alerte maintenu

Coronavirus

Dans quelques jours, c’est la fête du sacrifice «Aïd El Adha» pour les musulmans. Une fête immanquable même pour le plus démuni en temps normal mais qui, cette année, pose problème avec la généralisation de la pandémie du Covid-19 à travers tous les pays du monde. Dans le monde musulman, chacun est mis devant ses responsabilités en ce qui concerne l’acte du sacrifice. La décision est difficile à prendre d’autant que chaque jour apporte son lot de personnes décédées ou contaminées sans distinction de statut ou de lieux.

Aujourd’hui, plus que jamais, tout le monde est mis en face de ses responsabilités. Les appels et les mises en garde sont nombeux. Non seulement, la nécessité du confinement ne fait plus de doute. Elle s’est imposée à tous, tout autant que le respect des mesures barrières comme le port de la bavette et la distanciation sociale, la désinfection des mains qu’il faut laver régulièrement. Depuis son apparition il y a plus de cinq mois, la Covid-19 fait des ravages. Le virus se répand très vite. Outre tous les confinements, recommandations et restrictions auxquels tous les citoyens doivent souscire conformément aux prescriptions de différentes institutions de la République dont celles du ministèe de la Santé, il y a les différents services de sécurité. Y compris ceux de la Protection civile et de la Solidarité. Les premiers pour assurer aide et assistance aux habitants. Les seconds, par leur présence assidue sur le terrain, à veiller en tout temps et à toute heure à la réorganisation de la distribution des aides aux catégories sociales vulnérables. Cette dernière mission est confiée au ministère de la Solidarité, aux associations et aux collectifs mis en place dans les communes, cités et quartiers. Tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés par les autorités pour la réussite de ce combat. Il doit permettre de juguler la hausse des dégâts générés par la Covid-19.
L’appel est lancé quotidiennement à destination des citoyens afin qu’ils pennent part à la mobilisation. Pour pemettrre aussi de mieux appréhender la direction que prendra le pays et tenter de maîtriser la propagation de l’épidémie pour éviter que la pandémie n’atteigne un niveau plus grave. Ce que ne laissent pas paraître les comportements quotidiens des uns et des autres dans différents secteurs socio-économiques. C’est que depuis le confinement imposé par la Covid-19 suivi d’une pemière et seconde étape de déconfinement, l’on est, certes, loin du rush qui, habituellement caractérise les habitants des chefs-lieux de wilaya. Les stations de taxi, les gares routières et même les transporteurs fraudeurs sont pesque vides. Nombre de voyageurs entre étudiants et travailleurs surpris par leurs obligations pofessionnelles dans différents secteurs socio- économique se sont retrouvés bloqués dans les gares routières. Quotidiennement, ils sont nombreux des deux sexes et de tout âge à guetter l’arrivée des taxis ou fraudeurs pour espérer rejoinde leurs chez-soi. Si certains ne voient pas à la dépense, d’autres qui résident à quelques kilomètres n’hésitent pas à tenter l’aventure en dépensant leus avoirs au gré du vouloir du prestataire de service. Il y a ceux qui, contraints et forcés, effectuent le trajet à pied au risque d’être agressés par des délinquants.
C’est ce qui est arrivé à plusieurs tavailleurs du secteur de l’informel et autres particuliers. Ils sont de plus en plus nombeux à ressusciter différentes activités tertiaires aux abords des cités et des quatiers en centre-ville de chef-lieu de commune, daïra ou wilaya. Tout un monde qui, dans les activités formelles comme dans celles informelles prolifèrent Tous veulent être aux premières lignes pour espérer enegistrer une bonne recette en fin de journée. Pour aussi retrouver le toit familialle avec, dans les poches, le nécessaire en moyens financiers afin de faire face aux besoins des siens. Pour l’heure, chacun se contente du minimum en attendant des jours meilleurs.Ce qui ne saurait tarder pour peu que la Covid-19 plie définitivement bagage. Le dé-confinement opéré par deux fois au pays, a servi de prémice de déclenchement pour un sérieux départ vers le développement économique du pays. Tous les Algéiens s’y préparent. Notamment les tavailleurs des zones industrielles un peu partout à travers le pays. Et ce, même s’il est dit que le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’aménagement du territoire a annoncé le réaménagement des horaires du confinement partiel à domicile dans huit (8) communes de Djelfa, de 17h00 au lendemain 05h00, à partir de ce dernier dimanche, et ce, pour une période de 10 jours.
Cette mesure, décidée conséquemment à l’évolution de la situation épidémiologique au niveau de cette wilaya, concerne les communes de Djelfa, Aïn Ouessara, Hassi Bahbah, Messaad, Had-Sahary, Charef, El Idrissia et Dar Chioukh, précise la même source. Il est aussi précisé, dans le communiqué émis par l’APS que le confinement partiel en question impliquera pour les communes suscitées un arrêt total de l’ensemble des activités commerciales, économiques et sociales y compris la suspension du transport des voyageurs et la circulation des voitures. La mesure intervient «en application des dispositions du décret exécutif n° 20-168 du 29 juin 2020 portant prorogation du confinement partiel à domicile et renforcement du dispositif de lutte contre l’expansion de la Covid-19, notamment son article 3 obligeant les walis, lorsque la situation sanitaire l’exige, de procéder au confinement partiel ou total ciblé d’une ou de plusieurs localités, communes ou quartiers connaissant des foyers ou des clusters de contamination».
A. Djabali