Les résidents du bidonville de Chemerik se plaignent de leur cadre de vie

Relizane :

 Malgré les différents programmes de logements tous types confondus octroyés par les haut responsables de l’Etat lors des différents plans quinquennaux, le problème de relogement a toujours été un vrai problème à Relizane, et les promesses des responsables demeurent vaines, et face à ces situations qui se répètent, la colère des souscripteurs et des recensés est une bombe à retardement, surtout en cette conjoncture sanitaire.

Ces citoyens demandent que leur problème soit pris au sérieux. Dans le cas contraire, ils menacent de procéder à d’autres moyens. Ils ne manqueront pas de dénoncer leur mise à l’écart alors que des demandes plus récentes ont reçu un écho favorable. Pour eux, il est impossible d’attendre plus, alors que d’autres dans la même situation ont été acheminés vers leurs logements. L’ex-wali partant avait donné l’ordre d’en finir avec ce problème des bidonvilles qui ont poussé comme des champignons, mais, semble t-il, la daïra n’arrive pas à assurer le règlement. Recensés en 2018 pour être relogés vers la fin de l’année, ces citoyens qui occupent des bidonvilles au lieu connu sous le nom de la cité Chemerik se verront renvoyés à plusieurs dates. Ils avaient été recensés déjà en 2015, mais rien ne semble venir, d’où cette colère qui les a poussés à occuper la rue. Ils avaient déjà observé des sit-in à maintes reprises devant la daïra de Relizane pour les mêmes raisons, mais envain. Ces derniers lancent un appel de détresse envers les hautes instances pour être relogés dans les meilleurs délais. «Nous vivons avec des reptiles en cette chaleur», s’exclame un résident dudit bidonville.
NR