La lutte contre la surfacturation reste une préoccupation prioritaire

Commerce extérieur :

Les premiers pas de la nouvelle approche économique et sociale commencent avec les programmes de relance et de développement de certains secteurs économiques, examinés par le Conseil des ministres qui a tenu, dimanche, sa réunion périodique par visioconférence, sous la présidence du Président Abdelmadjid Tebboune.

Outre la communication du ministre de l’Industrie sur le cahier des charges relatif aux conditions et modalités d’exemption des droits de douanes et de la taxe sur la valeur ajoutée, des composants et matières premières importées ou acquis localement par les sous-traitants, le Conseil des ministres a entendu une communication du ministre du Commerce, suivie de celles des ministres délégués en charge de la micro-entreprise, de l’économie de la connaissance et des start-ups qui ont porté, respectivement, sur la relance des activités de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) et au développement de l’économie de la connaissance et des start-ups. Concernant le secteur du commerce, le président de la République a relevé la pertinence de la démarche qui va dans le sens de la moralisation de l’activité commerciale et de la lutte contre la fraude.
Il reste du chemin à faire notamment : renforcer les capacités en ressources humaines qualifiées ; assainir le registre de commerce pour mettre fin à son utilisation frauduleuse et aux fausses attestations, en veillant notamment aux conditions d’âge. Des actions spéciales pour le Sud ont été évoquées : commerce transfrontalier ; investissements directs de Naftal dans les régions voisines du Mali et du Niger pour réduire le trafic et la contrebande de carburants et de gaz butane ; le dispositif de remboursement des frais de transport vers et depuis le Sud du pays ; se préparer à la mise en œuvre de la Zone africaine continentale de libre-échange.
La lutte contre la surfacturation fait partie des préoccupations prioritaires, à travers notamment le renforcement de la coopération avec des instances internationales comme l’Union européenne. Les accords commerciaux multilatéraux, régionaux et bilatéraux, vont être évalués, notamment le dossier sur l’accord d’association avec l’UE qui doit faire l’objet d’une attention particulière faisant valoir nos intérêts pour des relations équilibrées. Concernant la relance des activités de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej, la nouvelle stratégie pour la micro-entreprise doit s’inscrire dans une approche économique, répondant aux besoins du marché. L’objectif, a réitéré le président de la République, est de mettre sur pied une nouvelle génération d’entrepreneurs, propres, dynamiques et ambitieux, porteurs de projets.
L. A.