La société civile est le complément des institutions de l’Etat

Mouvement associatif

Le conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger, Nazih Berramdane, a soutenu, samedi à Aïn Defla, que la société civile dans l’Algérie nouvelle «ne constitue pas le concurrent des institutions de l’Etat mais doit en être le complément dans le seul intérêt du pays».

«Le rôle de la société civile dans l’Algérie nouvelle n’est plus à démontrer, une entité qui ne constitue pas le concurrent des institutions de l’Etat mais qui doit en être le complément dans le seul intérêt du pays», a souligné M. Berramdane lors d’un point de presse tenu en marge de la rencontre consultative qu’il animé à la Maison de la culture Emir Abdelkader sur «les mécanismes de la promotion du rôle de la société civile dans la dynamisation des principes de la démocratie consultative». Pour étayer son affirmation, il s’est attardé sur l’élan de solidarité «spontané» dont a fait preuve la société civile lors de la pandémie de la Covid-19, notamment dans le domaine de la confection des masques de protection et de distribution de vivres aux populations handicapées par le confinement sanitaire au niveau des zones reculées du pays.
Tout en mettant l’accent sur le fait que l’«Algérie nouvelle doit être bâtie sur de nouvelles mentalités», il a exhorté le mouvement associatif à s’acquitter de sa mission dans le changement escompté, signalant que mouture finale du projet d’amendement de la Constitution confère à la société civile une place prépondérante compte tenu du rôle qu’elle est appelée à jouer. «Il ne fait pas de doute que compte tenu du rôle qu’elle est appelé à jouer et de la dynamique qu’elle est censée impulser à la vie politique du pays, la société civile figurera au sein de la prochaine Constitution qui, comme tout un chacun le sait, fera l’objet d’un référendum le 1er novembre prochain», a-t-il soutenu.
Evoquant le code des associations, il a noté qu’à la lumière des observations qui se sont dégagées à la suite de ses rencontres avec les représentants de la société civile de nombreuses wilaya, la révision de ce dernier s’avère «inéluctable» compte tenu de son incompatibilité avec les développements de la société ainsi que des visions et approches de l’Algérie nouvelle. Il a toutefois fait remarquer que la révision du code des associations ne se fera qu’à l’issue du cycle de rencontres animés avec les représentants de la société civile des autres wilaya, «une échéance qui nous permettra de voir plus clair et de mettre en place ,la stratégie la plus à même de permettre un rôle efficient du mouvement associatif», a-t-il observé.
Agence