Relancer la production dès le 15 septembre prochain

Visite du ministre de l’Industrie à Annaba

Deux déplacements dans une même wilaya, trois mêmes entreprises et mêmes motifs, telle est la performance réalisée en un mois par le ministre de l’Industrie Ferhat Aït Ali Braham dans le cadre d’une visite de travail et d’inspection. Elle a été effectuée en l’espace du mois des grandes chaleurs (juillet/août 2020). Le déplacement a été effectué pour préparer le lancement de la reprise de la production programmée pour le 15 septembre prochain lors d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Annaba. La performance est appréciable.

Elle l’est d’autant plus que cette visite concernait trois différentes et importantes entreprises publiques, Sider-Ferrovial et Cital confrontées aux mêmes problèmes de gestion. L’auteur n’est autre que le ministre de l’Industrie Ferhat Aït Ali Braham. Il s’était déplacé ces dernières 24 heures pour poursuivre hier et aujourd’hui cette visite loin des projecteurs de la presse. Il doit se rendre à Ferrovial et Cital. L’importance de ces visites est à souligner de par l’existence de différents dossiers qui donnent à penser que là aussi, à une certaine époque, on a dansé et jonglé avec sur lesquels avait valsé Baha Eddine Tliba. C’est que l’Algérie aurait pu faire l’économie de plusieurs millions de dollars. Ce que cherchait loin du regard des représentants de la presse l’actuel ministre de l’Industrie. Des sommes faramineuses avaient été engagées pour la réhabilitation de nombreux projets. L’on aurait eu en prime, faire le bénéfice d’un scandale comme celui d’ArcelorMittal et de beaucoup d’autres malfrats camouflés en partenaires. Notamment, ceux pour beaucoup dans les pertes de milliards de dollars enregistrées ces dernières années au complexe sidérurgique d’El Hadjar.
C’est ce que veulent mettre à jour le ministre et les cadres dirigeants de son département en ouvrant à l’investigation les comptes établies par les anciens gestionnaires. Plus de 50 ans après avoir occasionné quelques 1.400 milliards de pertes diverses, les Algériens attendent toujours le redémarrage des unités de production du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Comme ils attendent l’approvisionnement de nos hôpitaux. Comme ils manquent du nécessaire pour prendre en charge les malades, que les parents appréhendent les hospitalisations de leurs proches ou la scolarité de leurs enfants faute de moyens. Tout ceci a été passé en revue. Dans les propos des uns et des autres membres de la délégation de journalistes, gestionnaires et autres groupes de dirigeants dont le P-dg, l’on discutait toujours sur l’achèvement de la première phase du complexe Ce qui a été confirmé lors d’un semblant de conférence de presse où sans dire le contraire, l’on est allé plus loin dans les déclarations.
Cela s’est fait en présence de certains avachis auxquels l’on a apporté des garanties en termes d’investiments à consentir dans la sidérurgie, le minerai et le ferroviaire. Lors de cette visite de travail, le ministre s’est attardé sur le site de différents ateliers. Il n’a pas détaillé les méthodes qu’il mettra à exécution pour aplanir les difficultés dénoncées. Il y a le fait que dans les bribes d’explications communiquées l’on met en relief le fait que «les engagements de l’Etat contenus dans le mou du programme de relance existe bel et bien. C’est certainement sur cet aspect qu’ont travaillé le Secrétaire général du conseil syndicat et les membres de son bureau Reprenant une de ses anciennes déclarations, ce syndicaliste, parlera des conditions de stabilité et la réussite du programme d’investissement. Selon lui, elles constituent des objectifs stratégiques adoptés par le partenaire social. Ce dernier œuvre à offrir l’accompagnement nécessaire à leur concrétisation. Dans une autre déclaration, il persistera et signera qu’après son élection à la tête du conseil syndical du complexe Sider d’El Hadjar restera affilié à l’UGTA.
Pour l’heure, rien n’a changé si ce n’est que la défense des intérêts et acquis des 5.000 travailleurs est «tributaire de la préservation de l’outil de production et sa promotion pour améliorer l’environnement au sein du complexe. Pour aussi, lui permettre de réaliser les objectifs d’efficience économique pour lesquels d’énormes ressources ont été mobilisées». Pour atteindre les objectifs tracés, il est impératif de mobiliser toutes les parties, travailleurs, responsables et partenaire social pour préserver ce fleuron de la sidérurgie en Algérie, a ajouté le nouveau secrétaire général. Il a également révélé que la mise en œuvre de la première tranche du plan d’investissement qui mobilise une enveloppe financière de 720 millions dollars a permis la remise en service du Haut- Fourneau n° 2 ainsi que la réhabilitation et la modernisation de plusieurs installations industrielles du complexe. En tout état de cause, le complexe sidérurgique vise à améliorer ses performances économiques et porter sa production à plus d’un million tonne d’acier liquide, est-il indiqué. La mise en œuvre de la première tranche du plan d’investissement portera la production annuelle du complexe à 850.000 tonnes vers la fin 2019. Malgré la pandémie du Covid-19 plusieurs opérations d’exportation de produits ferreux et acier ont été effectuées en direction d’Egypte, de Tunisie, de Syrie, d’Italie et de l’Inde, a souligné le P-dg du complexe.
A. Djabali