Les nouvelles orientations du ministère de l’Industrie

Entreprises publiques et privées

La visite de travail et d’inspection effectuée ces derniers lundi et mardi à Annaba par le ministre de l’industrie Ferhat Aït Ali Braham est à inscrire dans les nouvelles orientations du ministère de l’industrie. Plusieurs objectifs leur ont été fixés. Ils doivent être rapidement atteints. Il y a eu d’abord cette nouveauté. Elle consiste à préciser, aux uns et aux autres, les limites à ne pas dépasser en termes de communications et d’informations en charge de la couverture de l’événement.

D’assurer que malgré son originalité (organisée en l’espace d’un mois) et sa solennité (présence impromptue de nombreux cadres gestionnaires en l’absence de moyens de transport adaptés) cette visite de travail et d’inspection à Annaba du ministre de l’industrie dissimulait mal l’impératif de réussite. D’autant plus qu’elle concerne en priorité trois importantes entreprises publiques du secteur ou affiliées (Sider-Ferrovial-Cital) que, dans la pratique toutes les trois se préparent à expédier des bons de commande de produits sidérurgiques ou de transformation sidérurgique. Que celles-ci sont appelées à mettre en application  les règles de bonnes gouvernances telles qu’énoncées par leur tutelle. Que, telles que citées loin des oreilles indiscrètes des représentants de la presse, particulièrement celles du secteur privé, les nouvelles règles de gestion doivent être acceptées par toutes les Ecoles de Management du secteur public.

C’est dire qu’à Annaba, le ministre de l’Industrie n’a fait qu’entrevoir la question de l’heure. Celle du management à visage humain, de l’englobé, de la protection des données du secteur public que l’on peut qualifier de thème central de la visite et des contacts entrepris sur les sites avec les cadres dirigeants. Il a été démontré que la préoccupation majeure du représentant du gouvernement relevée, est de veiller à la protection du secteur d’activités publiques. De créer un espace médiatique sans nuire au développement  des entreprises publiques nationales. Ce que semble avoir mis en application la direction générale du groupe Sider sur la base des manquements ou fautes du passé, qui ne sont plus à reconduire. C’est ce que confirme un des anciens cadres gestionnaires sous le sceau de l’anonymat lorsqu’il affirme : «Il faut s’ajuster avec les nouvelles directives, les retrouvailles consensuelles dans tous les niveaux organisationnels et terrains d’application pratique de la loi sur la protection des données à caractère étatique.
Cette option de bonne gouvernance constitue sans nul doute la recommandation opportune pour l’industrie algérienne en vue de relever les défis.
Ce sont aussi,  des aptitudes et outils exprimant une capacité et un savoir-faire de style nouveau au titre de mesures d’accompagnement et d’orientations du management». Pour notre interlocuteur, ce prérequis passe par la compréhension des tenants et aboutissants du contenu que le ministre a préféré souffler à l’oreille des cadres gestionnaires. D’autres estiment qu’il s’agit de la protection des données à caractère étatique.
«Il sera opportun d’envelopper le rôle et place des parties prenantes. C’est suite, à ce stade de mise à niveau d’une partie des révélations, que les retombées seront cernées, intériorisées, appropriées pour une cueillette efficace et  utilisation efficiente des effets escomptés.
La lecture introspective des déclarations du ministre faite dans un cadre ou un autre tout au long des étapes de sa visite de deux jours doivent être qualifiées  de collecte des grandes lignes à même d’assurer la protection des données de gestion des entreprises étatiques. Ce qui donne plus de relief à cette affirmation qui dit que  : … Ce qui apporte du succès à un thème de discours solennel, c’est le talent de celui qui l’exprime. Tel doigté est le défi managérial majeur du corps constitutif du thème, prononcé devant un parterre de cadres dirigeants avertis du sujet. A Annaba, Ferhat Aït Ali Braham a véritablement su captiver ses vis-à-vis au point d‘en faire des auditeurs très attentionnés. Le résultat est là avec, au titre de fruit,    un sobre management, hors des sentiers battus et appelé à être mieux maîtrisé au lendemain de la relance de la production du fer et de l’acier. C’est-à-dire le 15 septembre prochain. Il reste qu’il serait opportun que la grande discrétion qui caractérise la véritable finalité de cette visite soit transformée en mouvement productif, notamment celui de la protection des données à caractère étatique et de dessiner les voies managériales directes de suivi et de revalorisation. Ce qui fait partie des objectifs que se sont fixés le ministre de l’Industrie et ses proches collaborateurs.  «Le complexe d’El Hadjar qui a traversé de nombreuses difficultés l’ayant transformé, à l’instar d’autres groupes publics, en un fardeau pour le Trésor public, ne peut être considéré, du fait de ses potentialités, comme un problème pour l’économie nationale.
Il s’agit beaucoup plus d’une rampe de lancement d’un changement qualitatif vers une véritable industrie sidérurgique. Celle-ci se prépare à créer de la richesse et de bâtir l’indépendance économique dans les industries de la production et de la transformation», a indiqué le ministre dans une de ses déclarations faites au fil des étapes de sa visite.
A. Djabali