Le développement des zones d’ombre en ligne de mire

Tiaret

On compte plus de 60 projets inspectés inscrits sur la feuille de route du premier responsable de la wilaya, M. Deramchi Mohamed Amine, lors de ses visites d’inspection à travers les différents coins reculés de la région du Sersou, classés comme zones d’ombre, éparpillés sur les axes frontaliers Oued Lili, Aïn kermès et Mahdia, accompagné de son staff. La DTP s’est taillée la part du lion concernant les projets de développement durable, notamment par l’ouverture des pistes, revêtement des routes, contruction de bretelles et ouvrages d’art.

Ce programme coïncide aussi avec, le secteur de la santé, l’hydraulique, l’électrification rurale, et la scolarisation, s’ajoutent les rencontres (wali – société civile – citoyens). Chaque chemin réalisé mène la délégation au patelin perdu, aux oubliés, les cicatrices d’un passé et chaque étape nous offre une autre image poignante, nous conduira vers un autre monde, les tombereaux, pour l’eau, devant une réserve de trois barrages, dix-neuf retenues collinaires, quatre mille forages et trois mille puits, sur les hauteurs des hameaux, la pelle et la pioche pour le travail de la terre, sous un ombre, où la bougie fait sa loi, ici, et ailleurs les corbeaux croassent sur les fils électriques à travers certaines zones. Parmi les priorités du chef de l’exécutif, le chemin, qui mène à un développement durable, une décision prise pour le recensement du parc roulant des communes égarées pour mener une bataille musclée afin d’enterrer l’isolement à travers le monde rural.

Au même chapitre, la délégation a inspecté la deuxième tranche du tronçon reliant Rechaiga, thayet, Terfesse, réalisé par une entreprise locale dans un laps de temps record, s’ajoute la bretelle reliant la RN-1 de Douar Blayah, dans la commune de Nadhora. La daïra de Mahdia connue par ses céréales et les 4.400 hectares irrigués a bénéficié d’une panoplie de projets inscrits au même volet de l’ouverture des pistes. Oued Lili, l’un des fiefs les plus coupé du monde continue à manger son pain noir, une nourriture servie par des maires qui ont choisis une gestion par correspondance à son hôtel de ville, le nouveau tronçon reliant Torrich, chef-lieu, sur une distance de10 km a éradiqué 131 virages, a indiqué le directeur du secteur, Hadj Hamid. «Tous les moyens matériels et humains sont mobilisés à travers les quinze maisons cantonnières pour les futurs interventions que la région accueille dans les prochaines semaines de la période hivernale».

Parmi les projets inspectés, le revêtement de la route communale reliée à la RN-23 et la Rn-90 sur 10 km, don le but d’ouvrir l’axe aux villageois, s’ajoute la réalisation d’un chemin sur une distance de 5,5 km sur l’axe frontalier Tiaret-Tissemsilt. Ce troncon est l’un des axes le plus important, il ouvre sa toile aux différents douars, douar El Bosri, Ain soufi et Aïn Zit. A Sidi Ali Mellal et sur les hauteurs du village Sidi Saïd, une localité a bénéficié d’une route secondaire de deux km reliant la RN-01 et le chemin communal en allant vers Rahouia, et le second connecte la même localité au douar Beni Djaafer sur un axe de 3,4 km, pénétrant les terrains accidentés de la région. Le programme des visites s’oriente vers le sud de Tiaret, dans la daïra de Ain Kermesse, qui chapeaute cinq communes, Rosfa Medna, Medrissa et Sidi Abderrahmane, le paradis steppique avec ses richesses, fief du mouton et de l’agriculture, on recense 17 nouveaux périmètres agricoles, si les uns ont réussi à brancher le fil électrique et le précieux liquide avec leurs propres moyens, l’Etat s’est engagé avec son parc roulant d’engins avec la réalisation d’une panoplie de projets.

Exposé sur le projet du tronçon reliant Aïn dirham, la RN-02 sur une distance de13 km qui a connue une dégradation causée par les camions de gros tonnages affectés au chantier du serpent à moteur, «les 170 km de rail de Rosfa, la commune la plus fréquentée par les transitaires de Saïda et El Bayadh vient de bénéficier d’un axe de 9 km, reliant la RN-09 du Toual et le revêtement de la RN-09 sur une distance de 9 km. Au menu de cette visite, un riche exposé présenté par le directeur du secteur des travaux publics, Hadj Hamid Bouazgui, accompagné de ses cadres d’une autre vision proche de « relier les villageois, relier les villages, relier les zones d’ombres». Reste la participation des conseils communaux avec le parc roulant exposé au intempéries et à la rouille qui a coûté au Trésor public des milliards actuellement entre les mains de certains responsables sans conscience, pour ne pas dire «tricheurs». Et pour étayer mes dires : «louer» à des artisans en guise de contre-partie et à chaque annonce du passage d’une délégation officielle, chacun trouve son compte pour glaner quelques pièces.

Aujourd’hui, le message est bien clair : une nouvelle feuille de route a été conçue pour contribuer au désenclavement interne et externe de notre beau pays par le rétablissement de l’accès aux zones d’ombre, villages, patelins perdus, mechtas et douars ainsi que les coins densément peuplés, à l’image des sudistes du Sersou et nomades. Tiaret qui assure sa place chaque année par les producteurs de céréales, la pomme de terre, l’oignon, autres produits alimentaires et son élevage de bovins, ovins, caprins et équins, quant à sa culture et son tourisme conserve plus de 250 sites. Une solution optimale pour trouver son gite, le chemin, l’eau pour les sources de vie et pour enterrer le mot «ombre». Combien cela coûte le branchement de deux fils électriques ? Se sont les trois créneaux : «Si la DTP carbure, la DMI piétine et la DHRE galope». Hamzaoui Benchohra Le programme des visites s’oriente vers le Sud de Tiaret, dans la daïra de Aïn Kermesse, qui chapeaute cinq communes, Rosfa, Medna, Medrissa et Sidi Abderrahmane, le paradis steppique avec ses richesses, fief du mouton et de l’agriculture. On recense 17 nouveaux périmètres agricoles. Si les uns ont réussi à brancher le fil électrique et le précieux liquide avec leurs propres moyens, l’Etat s’est engagé avec son parc roulant d’engins avec la réalisation d’une panoplie de projets.
Hamzaoui Benchohra