Solidaire et aux côtés du peuple sahraoui

Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui

Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a vivement réagi, avant-hier vendredi, à l’agression militaire marocaine dans la zone d’El Guerguerat au Sahara occidental, réaffirmant, à l’occasion, sa solidarité au peuple sahraoui.

«Le CNASPS qui est l’émanation de la société civile algérienne, se tient dans cette dure épreuve résolument aux côtés du peuple sahraoui, et assure tous les Sahraouis de sa pleine solidarité et de son entier soutien dans leur combat légitime pour la liberté et l’indépendance», indique-t-il dans un communiqué. Qualifiant cette agression contre des civils sahraouis de lâche et haineuse. Les membres du CNASPS, poursuit la même source, ont enregistré l’intervention lâche et haineuse de l’armée marocaine et de ses baltaguia contre les civils sahraouis qui manifestaient à El-Guerguerat contre l’ouverture d’une brèche illégale, permettant la commercialisation des produits sahraouis, spoliés par l’occupation marocaine. Appelant, à l’occasion, le Conseil de sécurité à intervenir afin d’éviter une remilitarisation du conflit au Sahara occidental.
Ainsi, déplorent les rédacteurs du document, le roi du Maroc a mis ses menaces à exécution, en s’attaquant à des civils sahraouis, et en confirmant au vu et au su de la communauté internationale sa violation de l’accord de cessez-le-feu de septembre 1991, et de ses dispositions complémentaires de 1997. «En ouvrant d’autres brèches supplémentaires, et en agressant physiquement les manifestants sahraouis pacifiques par des soldats habillés en civil, le régime marocain se livre à une provocation insensée et irresponsable, et à une attaque préméditée, qui a obligé l’Armée de libération du peuple sahraoui à réagir en état de légitime défense dans le devoir de protection de son peuple», note le CNASPS dans son communiqué.
En 2001, rappelle le CNASPS, la même situation a amené le secrétaire Général de l’ONU à condamner l’ouverture de cette brèche, qu’il qualifie de contraire aux dispositions de l’accord de cessez-le-feu de septembre 1991. «Aujourd’hui, il appartient en extrême urgence au Conseil de sécurité de rappeler au Maroc le respect absolu des dispositions de l’accord de cessez-le-feu et du plan de règlement du conflit du Sahara Occidental, afin d’éviter une confrontation armée, qui ne peut apporter que la mort, la désolation l’insécurité et la déstabilisation», insistent les rédacteurs du document.
R. M.