Hausse de la consommation de l’énergie de 3%

Sonelgaz compte 10 millions d’abonnés fin 2019

Depuis 2019, la consommation nationale de l’énergie ne cesse d’augmenter pour de multiples raisons. Pour cette année, les spécialistes du domaine tablent sur une hausse record de la consommation énergétique, notamment, domestique en raison du confinement de la population depuis des mois.

Le taux de la consommation totale de l’énergie s’est élevé en 2019 à 3% pour s’établir à 66 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), selon le bilan énergétique de 2019 rédigé par le ministère de l’Energie. Cette valeur a représenté près de 43% de la production totale qui a connu, quant à elle, une baisse «de 4,8% par rapport à l’année 2018». «La structure de la consommation finale reste dominée par le secteur des ménages et autres (46,7%), suivi par le transport (30,6%) et enfin le secteur de «l’industrie et BTP» avec une part de 22,7%», a précisé la même source. Dans son bilan, le ministère de l’Energie a expliqué cet accroissement, essentiellement, par la «hausse de 6,1% de la demande sur le gaz naturel à 17,0 M Tep, tiré par l’augmentation du nombre total d’abonnés de Sonelgaz qui est passé à 10 millions en 2019, ainsi que «les besoins croissants des clients de la haute (+15,2%), moyenne (+5,0%) et basse pression (+3,8%)», a indiqué la même source. Au total, «la consommation finale d’énergie s’élève à 50,4 M Tep en 2019 contre 48,1 M Tep en 2018, affichant une augmentation de 2,2 M Tep, soit une augmentation de +4,6%» qui s’explique, par «la croissance de la consommation d’électricité (2,7%) pour atteindre 14,3 M Tep, suite à la hausse de la demande des clients de Sonelgaz, notamment les ménages (7,3%), dont le nombre total d’abonnés a atteint près de 10 millions à fin 2019, en hausse de 4,6% par rapport à 2018», a révélé le département de l’Energie dans son bilan. Contrairement à l’augmentation du volume de la consommation de l’énergie, la production commerciale de l’énergie primaire, quant à elle, a chuté «de 4,8% en 2019, pour atteindre 157,4 M Tep, tirée par celle de tous les produits à l’exception de l’électricité», a précisé le même document. La production de l’électricité et du gaz (GNL) ont connu durant la même période une hausse variable, contrairement à «la production des produits pétroliers qui a enregistrée une baisse (-5,7%), pour s’établir à 27,7 millions de tonnes, tirée par «la baisse (-7,3%) de la charge traitée de pétrole brut au niveau des raffineries après l’arrêt des opérations de processing de pétrole à l’étranger», a expliqué le ministère de l’Energie dans son dernier bilan énergétique de l’année dernière. Durant la même période, la production du gaz de pétrole liquéfié (GPL) a connu une hausse, tirée par «l’accroissement de la demande de (+9,6%) à 2,8 M Tep. «La consommation des produits pétroliers a atteint 16,2 MTep à fin 2019, en hausse de (+4,1%) par rapport aux réalisations de la même période de l’année 2018, tirée par celle du gasoil (+2,0%) et des bitumes (+78%)», lit-on dans la même analyse.
Samira Takharboucht