Les responsabilités et les compétences des autorités locales pointées du doigt

Pluies, neige et accidents

Comme à Jijel où la montée des eaux a représenté, représente toujours, un réel danger dans les vieux et bas quartiers avec des maisons qui ont envahi des plaines, des rivières et des fleuves. Certaines habitations ont été à chaque fois inondées par les eaux de pluie et les crues. Avec toute cette montée d’eau, elles risquent gros en cas de répétition des orages. D’un autre côté, les menaces de glissement de terrains sont partout, particulièrement dans les vieilles villes.
Les risques d’effondrements sont latents. Comme à Annaba où un pont, de construction très récente, a démontré sa fausse fiabilité sous les yeux des automobilistes et des habitants du voisinage.A l’image de ses précédentes réactions en pareille circonstance, le premier magistrat de la wilaya n’a fait que constater les dégâts. La même situation a été vécue quelques minutes à peine après avec des pluies torrentielles, En pire, puisque d’autres éboulements ont été observés dans plusieurs autres chefs-lieux de wilaya comme à Médéa, Jijel, Constantine, Souk-Ahras, Tarf. Les menaces où elles ont été persistantes alors que l’hiver n’en est qu’à ses débuts. Les habitants des villes, cités, quartiers et agglomérations ont quotidiennement lancé des appels  au secours à destination des décideurs. Ils ont, à chaque fois  souligné que si cette situation venait à persister, d’autres victimes viendraient s’ajouter, sans parler des milliards de dégâts matériels. «Les autorités compétentes doivent prendre les mesures nécessaires, afin d’éviter des dévastations et des pertes en vies humaines. Là, je dois pointer du doigt, les techniciens et les responsables des directions de l’Urbanisme et des Travaux publics ainsi que la Protection civile à descendre quotidiennement sur le terrain pour établir un constat et donner leur avis sur les risques auxquels sont confrontés les habitants».
Le contrôle de l’avancement des travaux de réparation et éventuellement  le propriétaire des terrains à l’origine des travaux ayant provoqué le premier glissement de terrain. En tout état de cause, les premières conséquences du mauvais temps sur le quotidien des citoyens a été bien noté en ce début d’hiver. C’est que, en cette fin d’année, nombreux ont été ceux qui ont rejoint leurs familles un peu partout à travers le pays. Faute d’avion, ils étaient nombreux à profiter, comme chaque année, prendre des taxis pour rejoindre leur chez-soi. La plupart ont choisi d’emprunter les taxis. Et comme chaque année, de nombreux transporteurs profitent de l’afflux de voyageurs pour revoir à la hausse le coût de leurs tickets.
D’après certains voyageurs des lignes reliant la capitale aux villes de l’intérieur ou du Sud, les transporteurs vont jusqu’à doubler le prix normal des tarifs qu’ils appliquent aux prix des liaisons applicables. Ainsi, si le tarif est normalement de 1.000 DA auparavant, il a atteint les 2.000 DA. Les transporteurs refusent tout simplement ceux qui n’ont pas les moyens de payer ces tarifs qu’ils revoient unilatéralement à la hausse. Pour un billet de transport  entre Annaba et Alger avec augmentation du nombre de voyageurs, les transporteurs, dans un sens ou un autre, n’hésitent pas à réclamer 2.000  DA. Ils le font également pour ceux qui, n’ayant pas les moyens pécuniaires, ne peuvent pas ainsi rejoindre leurs familles en raison de ces abus.
Les voyageurs font appel aux responsables du ministère du Transport pour voir de près cette situation. Ces abus reviennent toujours à la veille des fêtes religieuses et de fin d’année. Le contraire est synonyme de grève et autres perturbations si ce n’est pas des transporteurs, ce sont les inspecteurs du travail ou des syndicalistes. C’est ce que les membres composant ce dernier annonce à chaque fois en réitérant les menaces et les actes d’intimidation. La question que l’on se pose porte sur le fait de l’absence de toute action portant sur la dynamisation des moyens de transport collectifs. Notamment ceux ne représentant aucun risque de contamination au Covid-19 des voyageurs, comme les bateaux et les trains pour une amélioration des conditions de transport des voyageurs. Il est dit que les institutions de l‘Etat cherchent des solutions à ce problème. Ce que semble vouloir démentir les transporteurs et même les voyageurs qui attendent toujours.
A. Djabali