Une nouvelle loi sur l’électricité attendue avant la fin 2021

Les 43 textes d’application prêts le 1er trimestre 2021

La compagnie nationale des hydrocarbures (Sonatrach) prévoit d’augmenter sa rentabilité à l’avenir en renforçant ses projets d’investissements avec ses partenaires étrangers. Des projets en attente de la publication des textes d’application concernant la nouvelle loi des hydrocarbures.

Mais pas pour longtemps, d’après la récente déclaration du ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar. Il a déclaré, en marge du sixième conclave du Comité d’experts chargé de rédiger ces textes, que «l’élaboration de 32 textes d’application sur les 43 concernant la nouvelle loi des hydrocarbures (19/13) est terminée. Nous prévoyons la finalisation de tous les textes, le 1er trimestre 2021». Il a annoncé, également, l’élaboration d’une nouvelle loi sur l’électricité qui «devra être finalisée d’ici la fin 2021» «Ces textes se composent de 38 textes d’application et de 5 dossiers concernant la définition de la nature des contrats en relation avec le partenariat, précisant que les 32 textes d’application finalisés ont été déposés au niveau du Secrétariat Général du Gouvernement et que le Conseil du Gouvernement qui se réunit chaque mercredi, examine et adopte deux textes à chaque réunion», a-t-il précisé. Il a salué, à l’occasion, les efforts entrepris par les membres dudit Comité composé de «Directeurs et techniciens de différents services du ministère et de ses différentes agences, en plus du groupe Sonatrach et la société Naftal, en un record – six mois – au cours duquel ces textes ont été élaborés». Il est revenu, également, sur l’importance de ces textes d’application dans le développement des partenariats avec les locaux et les étrangers, annonçant que «l’Algérie lancera une campagne de promotion des avantages de cette nouvelle loi dès la finalisation des textes d’application si la situation épidémiologique (Covid-19) s’améliore», précisant que «cette loi offre l’occasion de relancer le partenariat à travers un climat d’investissement attractif et une fiscalité réduite, sachant que l’exploration de nouveaux puits exige d’importants nouveaux investissements que Sonatrach ne peut réaliser à elle seule». «Le développement du partenariat et de l’investissement sont à même d’augmenter les capacités de production et des réserves, vu que l’Algérie consomme plus de 50% de sa production de gaz et de produits pétrochimiques», a poursuivi le ministre, indiquant que «la Sonatrach fera également des offres de partenariat à propos de 14 ou 15 projets concernant le développement des petits puits qui sont au nombre d’une centaine, la plupart des puits de gaz, en vue d’assurer la sécurité énergétique du pays». Pour rappel, le premier responsable du secteur a annoncé dans une entrevue médiatique que les recettes pétrolières atteindront 22 milliards de dollars. Il a annoncé, également, à la même occasion, l’élaboration et la finalisation «d’un nouveau projet de loi sur l’électricité d’ici la fin de l’année en cours», affirmant que «cette nouvelle loi sur l’électricité est aussi d’une grande importance pour réussir la transition énergétique, accélérer l’introduction des énergies renouvelables, encourager l’investissement et diversifier l’utilisation des ressources». L’objectif de la révision de cette loi serait «d’introduire la compétition, comme dans les hydrocarbures et l’Etat restera le régulateur et continuera à assumer son rôle d’arbitrage et de contrôle. Elle permettra de rationaliser et d’économiser la consommation de l’électricité».
Samira Takharboucht