Ce semi-submersible peut transporter jusqu’à deux tonnes de stupéfiants. La police espagnole a mis la main sur un sous-marin de neuf mètres dédié au trafic de drogue et considéré comme le premier construit en Europe. Le semi-submersible a été découvert dans un entrepôt de la ville côtière de Malaga, dans le sud de l’Espagne, selon un communiqué des autorités Europol, il s’agirait «du premier semi-submersible construit sur le territoire européen». Dans sa livraison du 16 mars 2021, le quotidien Assabah indique que ce sous-marin était équipé pour transporter jusqu’à deux tonnes de stupéfiants et destiné à faire du trafic de cocaïne entre l’Espagne et le Royaume du Maroc. Selon la même source, la saisie a été permise dans le cadre d’une opération qui a impliqué plusieurs polices.
Les polices de Colombie, des Pays-Bas, du Portugal, des États-Unis et du Royaume-Uni, avec une activité internationale coordonnée par l’agence de police européenne, Europol. Au total, 52 personnes ont été arrêtées et la police espagnole a perquisitionné 47 domiciles à Barcelone, Malaga et dans huit autres villes espagnoles. Outre le sous-marin, la police a également découvert, dans la région de Barcelone, un laboratoire sophistiqué capable de produire 750 kilos de drogue par mois, un bateau en fibre de verre de 15 mètres, 400 kg de cocaïne, 700 kg de haschisch et plus de 100.000 euros en espèces. La même source précise que  plus de 300 agents ont participé à l’opération qui a débuté l’année dernière.
C’était lorsque la police a découvert un réseau impliqué dans le trafic de grandes quantités de cocaïne, de haschisch et de marijuana. Dirigée par des ressortissants espagnols, colombiens et dominicains, l’organisation était basée en Catalogne, dans le nord-est de l’Espagne. En novembre, la police a arrêté le chef du réseau dans la ville côtière de Tarragone, à l’Est, ainsi que 13 complices. Une autre branche du réseau, située sur la Costa del Sol dans le sud de l’Espagne a été découverte le mois dernier. en Amérique latine, où des sous marins pareils sont utilisé constamment.

La baronne marocaine de la drogue éliminée par la mafia
Au Pays-Bas, elle était portée disparue, Naïma Jillal, la baronne marocaine de la drogue n’a pas donné signe de vie depuis trop longtemps. Disparue depuis 2019, Naïma Jillal reste introuvable. Toutefois, une enquête menée par les autorités néerlandaises a conduit la police jusqu’à un entrepôt en Belgique, où des affaires personnelles de la disparue ont été retrouvées. Agée de 52 ans, originaire de Nador et vivant aux Pays-Bas, Naïma Jillal est reconnue comme étant l’une des rares femmes à évoluer dans les hautes sphères de la mafia néerlandaise de la drogue, «une personne clé dans le commerce international de cocaïne», décrit ainsi le site belge 7sur7. Depuis sa disparition, le 20 octobre 2019 à Amsterdam, les enquêteurs hollandais n’ont pas cessé de rechercher Naïma Jillal.
Les recherches, menées en collaboration avec la police belge, ont enfin abouti à quelques résultats concluants il y a quelques jours. En effet, des fouilles ont été menées dans un entrepôt situé dans la ville d’Anvers. Aidé par des chiens renifleurs et des radars, les enquêteurs ont entrepris de creuser le sol de cet entrepôt et ont retrouvé quelques mètres sous terre des vêtements appartenant à la femme disparue ainsi qu’un sac à main. Mais toujours aucune trace de Naïma Jillal. Selon la presse belge et néerlandaise, ils ne s’attendaient pas à la retrouver vivante. D’aprés la police néerlandaise, citée par les journaux belges, «des photos de membres coupés de Naïma Jillal circulent dans le milieu criminel», informe-t-on.
Oki Faouzi