Objectif : réduire la facture d’importation

Produits alimentaires

Plus de 10 milliards de dollars, c’est le montant de la facture d’importation des denrées alimentaires uniquement. Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, qui a donné cette estimation hier à l’ouverture officielle du Forum sur l’investissement agricole, a insisté sur la nécessité d’alléger les charges d’importation qui pèsent sur l’État.

A ce propos, il a annoncé l’extension des zones irriguées et l’utilisation des techniques d’irrigation agricole modernes pour augmenter la production de céréales et réduire progressivement leurs importations, ainsi que, dans le même but, le lancement effectif des cultures aromatiques et oléagineuses et du maïs. Le Gouvernement a élaboré un plan pour moderniser l’agriculture et atteindre un certain nombre d’objectifs urgents, notamment la rationalisation des dépenses publiques et la réduction de la facture d’importation, a indiqué Le Premier ministre qui a ajouté que le président de la République avait donné un ensemble d’instructions pour exploiter les capacités nationales sur la voie de la réalisation de la sécurité alimentaire, ce qui est considéré comme un facteur de force de l’État.
Abdelaziz Djerad a également souligné la nécessité de rompre avec les anciennes méthodes et l’adoption de méthodes de gestion basées sur la facilitation des procédures, la modernisation et la lutte contre la bureaucratie. Il souligne également la priorité dont bénéficie le secteur, dans le programme du président de la République, car il s’agit d’un choix stratégique et a un impact économique et social positif. Le Premier ministre a ajouté que ce forum vise à échanger des points de vue sur les questions et défis pertinents auxquels le secteur est confronté, afin de développer un modèle agricole moderne qui consacre un développement durable et équilibré des régions du pays pour atteindre la sécurité alimentaire. De son côté, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hemdani, a révélé que le secteur avait récupéré 500.000 hectares de terres agricoles.
Il a expliqué que la tâche principale du secteur est de restaurer la confiance et les perspectives, avec des objectifs rationnels plutôt qu’illusoires. Concernant le passage à l’industrie manufacturière, le ministre a souligné que «nous devons penser à la production qui a des capacités de financement suffisantes et qui souffre de déficiences de conversion». Il a fait savoir que des projets liés à l’amélioration de la sécurité alimentaire ont été couronnés de succès, en particulier dans les zones reculées grâce à un soutien institutionnel qui vise à stimuler les investissements agricoles.
L. A.