Le métier de berger à Nâama Pénible tâche et défi contre la nature

Ramadhan

Être berger à Nâama signifie une quête perpétuelle de pâturage pour le troupeau et de points d’eau pour étancher la soir du cheptel. Une tâche pénible durant le ramadhan en raison des longues distances à parcourir, souvent sous un soleil ardent et dans un environnement ingrat.

Les habitants des étendues steppiques de Sfisifa, Aïn Benkhelil, Kasdir et autres zones de pacage de Nâama pratiquent le métier d’éleveur dans cette wilaya qui dispose d’un cheptel de près de 2 millions de têtes. Le quotidien du pasteur est toutefois ponctué par des conditions météorologiques plutôt difficiles durant le mois sacré. Bousmaha a choisi de planter sa tente au milieu des Hauts-plateaux, dans la zone de «Massif» à l’Est de Nâama. Il explique que le métier de berger durant le mois de ramadhan est «un défi constant contre la nature et le climat, car cela demande de la patience, une forte volonté et de la présence pour pouvoir observer le jeûne dans les meilleures conditions possibles».
Agence