Signature d’une convention-cadre pour la promotion des droits des citoyens

Médiature de la République et CNDH

La Médiature de la République et le conseil national des droits de l’Homme (CNDH) ont procédé avant-hier à la signature d’une convention-cadre, visant à renforcer les voies et moyens de coopération entre les deux organes.

Cette convention-cadre est considérée comme «un mécanisme opérationnel pour relancer la coopération entre les deux institutions à travers l’échange des requêtes entre celles-ci, à chaque mauvaise orientation de la requête adressée par le citoyen», a indiqué le médiateur de la République, Karim Younes. Celui-ci a souligné qu’«il est difficile, pour certaines questions, de définir les compétences, qu’il s’agisse des droits ou des libertés». Selon lui, la coopération porte également sur «la mise en place d’un guichet unique à cet effet dans chaque wilaya et la constitution d’une commission commune formant un mécanisme de veille pour la mise en œuvre des clauses de la convention».
M. Karim Younes a appelé, à l’occasion, à la création d’un front national de solidarité ayant pour objectif de mobiliser toutes les énergies humaines dans le pays afin de définir une démarche consensuelle de prise en charge des problèmes sociaux. Dans sa déclaration en marge de la cérémonie de la signature de la convention, le même responsable, a affirmé que «tout ce qui nous rapproche entre Algériens on le met dans le même panier». «On essaye que chacun de nous apporte de ce qu’il y a du mieux», a-t-il ajouté dans ce sens. Le Médiateur de la République a assuré le respect des différences sans que celles-ci prennent «le pas sur ce qui nous rapproche», en ajoutant qu’«il faut faire sortir notre pays de cette ambiance difficile».
Pour sa part, le président du CNDH, Bouzid Lazhari, a affirmé que l’édification d’un Etat de droit passe par l’ouverture des portes au citoyen lorsque celui-ci se voit atteint dans ces droits et sa dignité. A cet égard, le président du CNDH a mis en avant la volonté politique au plus haut niveau de l’Etat, en ce sens que le président de la République veille à placer les droits de l’Homme «au centre de sa politique et de son attention». Pour ce qui est de la convention-cadre, le même responsable a affirmé que le mécanisme de coopération œuvre, à travers le guichet commun, au «tri des doléances des citoyens avant de les soumettre à l’instance concernée (Médiateur de la République ou le Conseil national des droits de l’Homme) en informant le citoyen, et ce, dans le souci de faciliter le travail de l’administration».
Manel Z.