La sagesse doit prévaloir dans le processus de changement

Mouvements de protestation dans la Fonction publique

Le Gouvernement a appelé, avant-hier jeudi, les travailleurs à faire montre de sens de responsabilité et de respect de la légitimité juridique telle que prévu dans les législations en vigueur et d’éviter de tomber dans le piège de ceux qui veulent semer le chaos dans le pays.

«Le processus de changement initié par les pouvoirs publics à l’effet de bâtir l’Algérie nouvelle requiert de faire prévaloir la sagesse et d’évoquer les valeurs de solidarité et d’entraide auxquelles s’est accoutumé le peuple algérien en vue de surmonter les circonstances socio-économiques actuelles dans le cadre du dialogue sérieux et responsable qui garantit le traitement équilibre et réaliste de toutes les préoccupations soulevées», a indiqué un communiqué des services du Premier ministre. Les travailleurs, qui ont de tout temps été la force vive de la Nation, a poursuivi la même source, doivent faire la distinction entre l’exercice des droits syndicaux consacrés et l’expression de leurs revendications professionnelles qui doivent être examinées à travers un dialogue ouvert comme l’a exprimé le président de la République à maintes reprises, notamment dans sa déclaration lors du Conseil des ministres tenu dimanche dernier, et contre les appels de certains mouvements subversifs qui ne cherchent qu’à compliquer la situation et exploiter leurs situations socio- professionnelles pour des fins douteuses.
«Le Gouvernement reste déterminé à poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux afin de consolider la paix sociale et à faire face avec fermeté à toute velléité de porter atteinte à l’ordre public», a ajouté la même source. Rappelant au passage, que l’exercice des droits syndicaux ne doit pas se faire au détriment des lois y afférentes, notamment en ce qui concerne l’activation des différents mécanismes de règlement des conflits collectifs du travail, par voie de réconciliation, médiation et arbitrage, tel que stipulé dans les dispositions de la loi n° 90-02 relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs du travail et à l’exerce du droit de grève modifiant et complétant la loi n° 91-27 La grande majorité des enfants du peuple, note le communiqué des services du Premier ministre, respecte le système constitutionnel et l’exprime de façon quotidienne à travers l’engagement responsable dans le processus de l’édification et du renouveau. Contrairement, a encore indiqué la même source, à cette minorité limitée dont certains membres établis à l’étranger œuvrent pour la diffusion du désespoir et la mise en échec du processus de changement et de lutte contre la corruption qui ne peut que continuer jusqu’à la fin.
Considérant que la recherche de solutions adéquates aux différentes revendications socio-professionnelles doit se faire dans le cadre d’une approche progressive qui prenne en ligne de compte les répercussions et les retombées de la crise économique et sanitaire que traverse le pays. La Constitution algérienne, notamment ses articles 69 et 70, et la législation nationale, a rappelé la même source, ont consacré l’exercice des droits syndicaux, y compris le droit à la grève. Toutefois, a-t-on précisé de même source, une exploitation de l’activité syndicale par certains mouvements subversifs visant à semer la fitna, a été récemment relevée, des mouvements qui avaient été identifiés par le passé et leurs plans dénoncés. «L’examen et le traitement des revendications exprimées pour leur trouver des solutions adéquates doit se faire dans le cadre d’une approche progressive qui tienne compte des retombées et répercussions de la crise économique et sanitaire que traverse le pays et qui ne peut altérer le niveau et la qualité de vie des citoyens», a encore indiqué la même source.
Rabah Mokhtari