La grandeur de la diplomatie algérienne saluée par le Centre islamique canadien

Discours de Sabri Boukadoum à l’Assemblée générale de l’ONU

Le discours du ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, devant la session d’urgence de l’Assemblée générale de l’ONU consacrée à la cause palestinienne a été salué par le directeur du Centre islamique canadien «Ibn Rochd», Mohamed El Hachemi Bensaci.

«Nous avons suivi avec grand intérêt l’allocution historique du ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, au nom du groupe arabe dans la réunion d’urgence de l’ONU à New York, le jeudi 20 mai 2021, pour débattre de la situation dans la Palestine occupée», a-t-il écrit dans un message adressé à Sabri Boukadoum et remis à l’ambassade d’Algérie au Canada. Le directeur du Centre islamique canadien a, à l’occasion, mis en avant les principes de l’Algérie ancrés dans la défense des opprimés et des peuples qui aspirent à l’émancipation et à l’autodétermination. «Permettez-nous Monsieur le ministre de vous exprimer notre fierté et gratitude pour le discours prononcé tant dans sa teneur que sa présentation, qui a mis en exergue la grandeur de la diplomatie algérienne et ses compétences ainsi que ses principes basés sur la défense des opprimés et des peuples épris d’émancipation et d’autodétermination», lit-on à travers ce message.
Devant la session d’urgence de l’Assemblée générale de l’ONU consacrée à la cause palestinienne, Sabri Boukadoum qui a représenté le Groupe des Etats arabes, avait dénoncé l’«inaction honteuse» du Conseil de sécurité, en rejetant aussi ceux qui placent agresseur et agressé sur un même pied d’égalité. Appelant depuis le siège de l’ONU, à la conjugaison des efforts de toutes les forces vives pour la cessation immédiate de l’agression sioniste sur les territoires palestiniens occupés. «L’ONU n’en a pas fait assez, en particulier le Conseil de sécurité, qui n’a jamais cherché une solution juste à cette crise, ne faisant qu’ajouter aux tensions internationales», avait-il dit. Le chef de la diplomatie algérienne avait également appelé à décréter un état d’urgence humanitaire dans les territoires palestiniens occupés afin, avait-il indiqué, d’atténuer les souffrances des civils exposés depuis plusieurs jours à une agression sioniste inédite. «Nous avons tous vu les images terrifiantes de destruction et avons suivi en direct les agressions ayant ciblé la vie et les Lieux Saints à Al-Qods occupée, ainsi que les raids sauvages qui ont semé la mort et l’horreur dans le secteur encerclé de Ghaza», avait-il dit.
La réunion qui s’est tenue à l’initiative du Groupe arabe et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et appuyée par le Groupe des non-alignés, avait poursuivi Sabri Boukadoum, découle de la volonté de voir l’Assemblée générale de l’ONU assumer ses responsabilités si le Conseil ne parvient pas à assumer les siennes. «Nous devons faire cesser l’occupation de tous les territoires palestiniens», a martelé le Chef de la diplomatie algérienne, en espérant obtenir une condamnation de toutes les attaques perpétrées contre les Palestiniens, les auteurs devant être tenus de rendre compte de leurs actes. «Combien de martyres devront encore tomber, combien de femmes devront encore perdre leurs enfants, avant que la communauté internationale n’agisse ?», s’est, pour sa part, interrogé le ministre tunisien des Affaires étrangères, dont le pays siège au Conseil de sécurité.
Rabah Mokhtari