Les dernières marches pour être les champions

Coupe de la CAF : Coton Sport 1 – JSK 2

En déplacement à Yaoundé, la JS Kabylie a renversé Coton Sport (2-1) ce dimanche en demi-finale aller de la Coupe de la Confédération et fait un pas important vers la finale.

La JSK, la seule et unique rescapée des compétitions africaines, continue de s’accrocher et est rentrée ce dimanche du Cameroun avec une belle récolte 2-1. Une semaine avant le match retour, c’est un résultat qui permet à la JSK de mettre un pied en finale de la Coupe de la CAF. Pas question de lâcher toutes les cartes en sa possession qui lui donneraient le droit de jouer sa première finale continentale depuis 2002. Les joueurs savent comme tous les acteurs professionnels qu’une demie-finale est presque une finale avant l’heure, débuter surtout une compétition de cette envergure, entrer dans le tournoi d’une manière différente que celle des championnats est déterminante pour la suite. Ce sont plusieurs émotions qui se croisent en même temps, d’abord pour les joueurs qui n’ont jamais vécu de pareilles confrontations, et ensuite pour les fans, veiller surtout à leur livrer une meilleure prestation et surtout marquer des buts.
Peut-être aussi de leur avoir imposé le statut de favoris… une occasion de se mettre en valeur, la victoire est indispensable, une victoire puisque promise avant le coup d’envoi. Dans ce type de match, prendre un but c’est courir automatiquement vers une égalisation tout en veillant à ne pas en prendre un second qui serait fatale pour la suite de la partie. Le but situé à la 30’ inscrit par Araina était un but qui était, il faut le dire, positif pour la suite de la partie puisqu’il a permis aux acteurs du sélectionneur français de corriger la stratégie et de faire reprendre possession aux joueurs les différents corps de terrain et éviter des espaces larges qui offrent des opportunités aux Camerounais de scorer et de renforcer ensuite leur forteresse. Dix minutes plus tard, nous avons vu les Algériens égaliser, mais le but est refusé pour une position de hors-jeu signalée par la VAR. On jouait les dernières secondes de prolongation de la première mi-temps lorsque Kerroum sorti, on ne sait d’où, remet les pendules à l’heure.
En seconde mi-temps, sur leurs actions les deux équipes manifestent des pics de forme ce qui donne du jus au match. Sachant que les deux équipes étaient programmées pour la finale, l’une comme l’autre la voulait, et la rêvait. L’accélération du jeu justifiait ce désir. La JSK dans ses précipitations, notamment après le but encaissé plusieurs occasions de scorer de revenir et prendre une marge qui sécuriserait la suite de la partie donc se mettre à l’abri d’une éventuelle surprise venant du côté adverse. 63’ de jeu, le but attendu par tous arriva en toute beauté. Le ballon est dévié dans les filets par le défenseur Etame, après un centre de Bensayah (2-1).
Les Kabyles, depuis leur départ dans cette course au trophée, avaient déjoué toutes les stratégies de leurs adversaires, et au fur et à mesure que le titre s’approchait, les entraînements franchissent un palier plus technique et plus dur. Pour toutes les équipes, le foot de la finale n’est pas celui du championnat, il n’y a pas d’enseignements excessifs à tirer mais seulement respecter les consignes des entraîneurs, ce qui n’est pas souvent la bonne leçon lorsque mal comprise. La victoire de la JSK ouvre les portes de la finale.
H. Hichem