«Toute menace contre El-Qods signifie une guerre régionale», déclare le Hezbollah

Irak

Depuis mercredi soir, jusqu’à jeudi dernier 17 juin 2021 après-midi, deux attaques à la bombe ont visé les convois logistiques US en Irak, la première à Al Anbar où les américains détiennent la base Aïn al-Asad avec tout ce que cela peut inclure de DCA, d’avions et de drones, de systèmes de surveillance, de radars, et la deuxième à Al Diwaniyah, au Sud.

Depuis mercredi soir jusqu’à jeudi dernier 17 juin 2021 après-midi, deux attaques à la bombe ont visé les convois logistiques US en Irak, la première à Al Anbar où les américains détiennent la base Aïn al-Asad avec tout ce que cela peut inclure de DCA, d’avions et de drones, de systèmes de surveillance, de radars, et la deuxième à Al Diwaniyah, au Sud. L’un des plus grands camps d’attroupements US au Moyen- Orient, à savoir le camp Victory, retranché à l’intérieur de l’aéroport de Bagdad, a été visé à coup de drones, et ce, à deux reprises, attaque que la Résistance irakienne combinée aux tirs de roquettes avec une précision. Il semble que la voie de transit terrestre d’armes et de munition vers l’Irak pour l’occupation n’est pas à l’abri. Or entre le 10 et 13 juin, trois coups se sont succédé : trois drones ont visé des sites à l’intérieur du camp auxquels s’est ajouté une attaque à la bombe coûtant la vie à quatre officiers américains sur la route reliant le camp Victory au camp Marty Alaa.
Le 16 juin, un autre palier fut franchi, là encore au milieux de la censure et de la désinformation médiatique avec ce double incident de drone rapporté par les médias irakiens : tôt le 16 juin, les forces de sécurité du commandement des opérations de Bagdad proches des Américains ont affirmé avoir abattu deux drones armés au-dessus de la banlieue sud de la capitale irakienne. Le site libanais South Front affirme que : «Après une série d’attaques spectaculaires au drone contre les bases les mieux protégées des Etats-Unis en Irak, comme Harir à Erbil, Aïn al-Asad ou encore Balad, où les sites les plus secrets de la CIA, les hangars de drones MQ-9, voire même les avions de combats ont été visés, les forces anti- US en Irak semblent s’essayer à des rétro-ingénieries, les drones irakiens qui comptent des Ababil-3 et des Mohajer-6 de fabrication iranienne dans leur rang, pourraient bientôt compter des MW-4, voire les MQ-6 irakisés dans leur arsenal. Surtout qu’au rythme où vont les raids au drone anti-US, les choses tendent à se sophistiquer.
Le média ajoute que plusieurs attaques de drones ont ces des derniers mois, visé des bases irakiennes abritant des troupes américaines. Lors de l’attaque la plus récente qui a eu lieu, le 14 juin, un drone a ciblé la base Victory à l’aéroport international de Bagdad. Alors plutôt que de voir à travers les deux drones abattus, un coup raté de la Résistance, il vaudrait mieux y voir des « tests en cours » possibilité à laquelle a fait allusion l’agence de presse Saberin News, affiliée à la Résistance irakienne. C’est là une très mauvaise nouvelle, non seulement contre les troupes US mais aussi contre Israël dans la mesure où les Irakiens ont déjà prouvé leur aptitude à viser le territoire israélien à coup de drone. En mai dernier, l’ex-premier ministre israélien s’est plaint d’un drone irakien qui avait pénétré par le ciel jordanien dans l’espace aérien d’Israël et n’avait été abattu qu’à coup d’hélicoptère.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais annonçant de nouvelles équations, a averti Israël de toute attaque contre les lieux saints de Qods occupé, qui équivaudrait à une guerre régionale. Dans le communiqué, le groupe de Résistance Kataëb Hezbollah a déclaré : «Le régime d’Israël a ces dernières décennies, tenté d’imposer une nouvelle équation sécuritaire et de l’utiliser pour affronter tout pouvoir qui menace son existence à l’intérieur et à l’extérieur des territoires occupés palestiniens ». Le Hezbollah souligne son engagement à protéger les lieux sacrés et à ne pas échouer dans cette direction en les défendant, et en annonçant son adhésion au plan de l’équation de dissuasion, de Seyyed Hassan Nasrallah, basé sur le fait que toute menace contre Qods signifie une guerre régionale. Cela veut dire que l’attaque au drone irakien du mois de mai ne serait pas le dernier et qu’un front dronesque du côté de l’Ouest sioniste est bel et bien ouvert, révèle-t-on.
Oki Faouzi