Une tentative désespérée de semer la discorde au sein du peuple algérien uni et fier

Le FFS à propos de l’ingérence du Maroc dans les affaires intérieures de l’Algérie

Réagissant à la déclaration, inacceptable et insensée, du représentant du Royaume du Maroc aux Nations unies, dans laquelle il a clairement affirmé et de manière officielle le soutien du Maroc à ce qu’il a qualifié selon ses dires, «le droit à l’autodétermination du peuple kabyle», le Front des Forces Socialistes (FFS) a affirmé que l’indépendance et l’intégrité du territoire de l’Algérie est sacrée, arrachée au prix de grands sacrifices.

«L’indépendance et l’intégrité du territoire de l’Algérie est une ligne rouge, que personne ne peut franchir quel qu’en soit le prétexte», a noté le plus vieux parti de l’opposition, le FFS de feu Hocine Ait Ahmed. Le soutien de Rabat (Maroc) à un prétendu «droit à l’autodétermination du peuple kabyle» est une tentative désespérée de frapper l’unité de notre chère patrie et semer la discorde parmi notre peuple uni et fier, lit-on à travers ce communiqué signé par le Premier secrétaire du parti, Youcef Aouchiche. Condamnant, au passage, dans les termes les plus forts la représentation du Royaume du Maroc auprès des Nations unies, qui a distribué au pays membres du mouvement des Non-Alignés, une note officielle dans laquelle le Maroc soutient publiquement et explicitement un prétendu droit à «l’autodétermination du peuple kabyle» et qualifiant cet acte de provocateur et d’odieux.
Ce comportement honteux, qui ne relève pas de la fraternité, de l’amour et de l’amitié que les peuples algérien et marocain ont l’un pour l’autre, a poursuivi la même source, est considéré comme une dérive dangereuse et un comportement imprudent et incalculable et aussi loin des mœurs diplomatiques entre deux pays voisins. «La Kabylie est une partie intégrante de l’Algérie», écrivent encore les rédacteurs du document, rappelant à ceux qui ont une mémoire courte que cette région, à l’instar des autres régions du pays est un berceau de la révolution et des révolutionnaires. Pour le plus vieux parti de l’opposition, le FFS, l’union du grand Maghreb des peuples est à même de renforcer l’indépendance de nos pays et leur assurer sécurité, stabilité, progrès et prospérité. Une telle aspiration, observent les rédacteurs du document, ne pourra se réaliser sans la démocratisation de nos régimes et en résolvant les problèmes en suspens dans l’espace maghrébin dans le cadre du dialogue et du principe de bon voisinage et en respectant des résolutions et décisions internationales.
Enfin, le parti fondé par feu Hocine Ait Ahmed n’a pas manqué de réitérer son appel au Pouvoir et à toutes les forces vives de la société pour qu’elles s’élèvent au niveau de l’intérêt national global, et ce, en amorçant un dialogue national responsable et global pour consolider le changement et établir l’état de droit et la démocratie qui peuvent vaincre tous les risques pour notre État national, et c’est la seule garantie pour le développement de notre pays et le bien-être de notre peuple.
Rabah M.