Installation des ateliers de révision des codes communal et de wilaya

Dans un communiqué rendu public, les services de Premier ministre ont indiqué que M. Aïmene Benabderrahmane, a procédé à l’installation des ateliers de révision du code de la commune et du code de la wilaya.
Les ateliers de révision des textes de lois sont composés des représentants des deux chambres du Parlement, de walis ainsi que les représentants des départements ministériels concernés. Le Premier ministre a rappelé lors de cette cérémonie que la révision des textes régissant les collectivités territoriales intervenait en «application des directives de Monsieur le président de la République données au Gouvernement pour la refonte du cadre juridique inhérent à la gestion locale».

Il a souligné également «l’importance» à accorder au rôle économique des communes à l’effet de permettre l’émergence d’une «véritable» économie locale qui constitue un «des fondements du développement et de la croissance économique de notre pays». Il a indiqué, en outre, que les travaux de ces ateliers, qui seront dirigés par le secteur de l’Intérieur, permettront le «renforcement» de la décentralisation prônée par les pouvoirs publics, sachant que les travaux de ces ateliers doivent être achevés avant la fin de l’année en cours par la proposition d’instruments juridiques «appropriés» dans ce domaine. La cérémonie d’installation, qui s’est déroulée au niveau du Palais du Gouvernement, a eu lieu en présence des ministres en charge de l’Intérieur, de l’Agriculture, de l’Habitat, de la Communication, des Travaux Publics, des Transports ainsi que de l’Environnement. Pour rappel, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a annoncé, dimanche à Alger, la révision des modes d’inscription et de réévaluation des projets publics avec activation des outils de planification nécessaires.

S’exprimant au terme des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, débutée samedi, M. Benabderrahmane a déclaré que la réévaluation des projets réalisés au cours des quinze dernières années a coûté plus de 8.900 milliards de DA, ce qui impose de prendre des mesures pour la rationalisation des dépenses, la lutte contre le gaspillage et la garantie de la réussite du fonctionnement des programmes de développement. Soulignant que la mise en œuvre des projets doit dépendre de l’arrivée à maturation de ceux-ci et la finalisation de leurs études sur tous les plans, le Premier ministre a ajouté que ces projets doivent aussi être réalisés dans les délais prescrits pour éviter les opérations de réévaluation qui impactent le budget de l’Etat, en ce sens qu’il y a des projets lancés en 2001 qui sont toujours en cours de réalisation, d’où la révision de l’enveloppe financière y affectée «trois fois».
Moncef Redha