Des élections propres

Pour la première fois

Deux ans sont passés depuis l’élection du Président Tebboune. L’élection présidentielle avait eu lieu comme prévu, jeudi 12 décembre 2019. On s’en rappelle, les Algériens ont voté partout à travers le territoire national (y compris, avec un taux résiduel, dans les wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa) et dans les pays où ils sont établis. Le taux de participation, 41,14 % en Algérie, a été remarquable, sachant le climat hostile qu’ont tenté de créer les opposants à l’élection présidentielle. Pour rappel, le jour du scrutin, des groupes ont harcelé certains bureaux de vote, mais, à part les exceptions dans les wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa, les électeurs qui voulaient voter ont pu le faire.

Cette élection a été porteuse d’espoir à plus d’un titre, après une période de flottement et d’incertitude. Elle a fait échouer tous les calculs misant sur la chute de l’Algérie. Les Algériens voulaient rétablir la légitimité constitutionnelle, et faire sortir le pays qui d’une crise aiguë qui avait marqué toute l’année 2019. Pour rappel, l’élection présidentielle avait été reportée à deux reprises, exposant le pays à des risques graves portés par des manœuvres politiciennes et des velléités d’ingérence étrangère visant à remettre en cause la stabilité et la souveraineté de l’Algérie. Après son élection, dès son investiture, le nouveau président de la République a tenu un discours rassembleur rejetant toutes formes de marginalisation ou d’exclusion. Il annonçait, entre autres, la révision profonde de la Constitution, qui sera adoptée par voie référendaire en novembre 2020.

Au lendemain du référendum sur l’amendement de la Constitution, la Présidence de la République estimait, dans un communiqué, que les résultats annoncés par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), sont l’expression «réelle et intégrale» de la volonté du peuple et démontrent que le Président Tebboune «a tenu ses engagements pour qu’enfin soit entamé le processus qui permette l’expression libre et démocratique du peuple algérien sur tout ce qui concerne son destin». Les résultats du scrutin ont démontré que la transparence et la probité de ce scrutin ont été totales. Cela sera ainsi, il n’y aura plus d’élections truquées, confirmait la Présidence de la République. Dorénavant, et dans la continuité des élections du 12 décembre 2019, toutes les élections seront l’expression des aspirations de ce que souhaite le peuple algérien pour son avenir. Pour la première fois, le Gouvernement s’était abstenu de toute interférence dans l’organisation des élections conformément à la loi organique n° 19-07 du 14 septembre 2019 qui a conféré les pleins pouvoirs à l’Autorité nationale indépendante des élections.
L. A.