A Monsieur le Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire

Confession d’un président d’Association à son Président de la République
Monsieur le Président de la République
Qu’attendons-nous d’un jeune  qui désespère de tout et à qui on vient simplement d’arracher son gagne-pain et de surcroît, cette violence émanant des autorités. Son histoire commence en novembre 90, date à laquelle il est organisé le Salon des jeunes investisseurs au Palais des Expositions de Pins Maritimes. Chômeur de son état, Dif El Hadi se prend par la main, il se dirige tout droit à cette foire organisée dans la foulée du programme d’aide à l’emploi des jeunes que venait d’initier le gouvernement. Sur place, il se laisse convaincre que ce programme était des plus sérieux et qu’il fallait simplement se décider à créer sa propre entreprise. Après 18 mois et moult péripéties, il est à la tête d’une coopérative de jeunes spécialisée dans la restauration rapide à l’ex-Gare routière du 2 mai 62 (Alger), employant 16 jeunes sauvés des griffes du chômage et du terrorisme, puis à la tête d’une association de soutien et de suivi aux Coopératives de jeunes de la wilaya d’Alger, les aidant au maximum pour abandonner le rêve (Canada-Australie…) pour entrer dans le monde du travail et ne dépendre que de soi-même, écartant la politique d’assisté. «Coup de tonnerre», le 8 mai 1999, tout est démoli à la gare routière du 2 mai  62 – Alger pour cause d’utilité  publique par M. Tayeb Zitouni, l’ex-président de l’APC d’Alger-Centre. Sur injonction des services concernés de M. Cherif Rahmani, ministre du Gouvernement de l’ex-GGA, à savoir si c’est de la provocation, de la hogra, du mépris ou un simple acte réfléchi dont on n’avait pas mesuré les conséquences.  Voilà, une fois dépossédés, livrés à la rue, à la misère, à la privation et au désespoir des responsables ayant été à l’origine de leur situation ne leur accordant pas la moindre attention, mais surtout ne leur propose aucune solution définitive à ce qui est devenue une galère conjuguée au quotidien.  Armé d’une belle rage de vaincre, El Hadi n’a cessé d’interpeller toutes les instances censées gérer ce gendre de contentieux au plus haut niveau pour l’indemnisation et un éventuel recasement. Seulement, il  n’a trouvé aucune oreille qui daigne l’écouter pour mettre un terme à ce qui leur arrive.
Après un tapage médiatique de taille et sur une instruction de la présidence, une décision d’attribution en guise de dédommagement au centre commercial «MENANI»,  nous a été remise par M. Zitouni Tayeb, l’ex-président de l’APC d’Alger-Centre lors de la cérémonie de remise des décisions aux bénéficiaires qui a eu lieu le 29 avril 2000 (voir JT de 20h) de l’ENTV, déclarant à la presse écrite «Opérationnelle dans un mois», puis un  contrat de location et un cahier des charges nous ont été remis par l’EGOTU (Epic) le 20 juillet 2000. Après une durée de 8 années 4 mois et 12 jours, me fut remis les clefs du local numéro 1 au 1er étage du centre commercial «MENANI» sur décision de justice par un huissier. Et suite à mon front parlé, mes écrits, mes lettres ouvertes aux hautes autorités,  j’ai fait l’objet d’un complot judiciaire au niveau du tribunal de Bir Mourad Raïs et le Conseil d’Etat (documents officiels et décisions de justice à l’appui). Le 13 septembre 2013, fut la démolition du centre commercial «MENANI» Alger à nouveau pour une utilité publique pour un méga projet (réalisation d’un parking à 10 étages avec un restaurant panoramique, un centre commercial et des boutiques par une entreprise espagnole). Malheureusement, le projet est tombé à l’eau pour quelle raison ? On l’ignore mais des questions demeurent en suspens se posent d’elles-mêmes. Les responsables de cette catastrophe diabolique, l’ex-wali d’Alger, l’ex- directeur de la Régie foncière de la wilaya d’Alger (EPIC), l’ex-directeur des transports de la wilaya d’Alger (responsable de la réalisation).
Les questions qui se posent d’elles-mêmes : qui a ordonné l’arrêt du projet et pourtant très rentable et indispensable ? Pourquoi la régie foncière de la wilaya d’Alger a procédé à la démolition et vandalisé le centre commercial ? Pourquoi l’entreprise espagnole a plié bagages ? Qui a bénéficié de l’assiette du centre commercial d’une valeur inestimable ? Où est passé le budget du projet (voir son estimation) ? Toutes ces questions demeurent sans réponse. Les documents officiels, les décisions de justice, les correspondances, (accompagnés d’accusés de réception), les articles de presse et les lettres ouvertes adressées aux autorités prouvent que j’ai fait l’objet d’un complot judiciaire de l’an 2000 à 2010.  Et l’opinion publique qui a suivi cette affaire de hogra et d’injustice et dans le droit de le savoir si évidemment nous avions à présent dans La Nouvelle République en démocratie, un Etat de droit. Pour l’instant, mon éducation et ma conduite ne me permettent pas de divulguer les noms des magistrats à l’origine de mes malheurs. De l’enfer vécu par leurs fautes s’écroulant dans des dettes angoissantes, vivant un cauchemar infernal et interminable qui demeure à ce jour. Mais je laisse le soin à la commission juridique compétente une fois désignée par Monsieur le Président de la République, concernant l’enquête approfondie que j’ai demandée à travers des requêtes déposées au bureau d’ordre respectif le 7 juillet 2020 à Monsieur le Président de la République, M. Le Premier ministre, le ministre de la Justice et Gardes des sceaux, d’affirmer ou d’infirmer les faits reprochés aux magistrats concernés. Durant mes procédures judiciaires, j’ai eu à faire à des magistrats haineux n’ayant ni âme ni conscience dont l’abus de pouvoir est très fréquent. J’affirme par la suite que certains magistrats se comportent comme si la justice est leur propriété privée. Le problème c’est qu’ils le croient et c’est grave pour eux et la balance de la justice. Par contre, je tiens à féliciter d’autres magistrats qui par leur comportement exemplaire donnent une âme aux lois et à la justice algérienne. Et j’assume toutes les conséquences sans être apte à supporter 21 autres années de souffrance. Comment voulez-vous que la confiance se rétablisse à nouveau entre ce peuple et l’Etat nouvellement installé. Alors que la saga de la hogra, de l’humiliation et du mépris se poursuivent à votre insu dont je subis l’exemple concret. En 2020, soit 7 longues années plus tard, le centre commercial «MENANI» est devenu un dépotoir d’ordures et un lieu de débauche, vérifiable la nuit tombée, telle est la réalité amère. «Chasser des familles ayant des locaux source de leur gagne-pain pour en faire un dépotoir d’ordures et un lieu de débauche» et par voie de conséquence, quel est le mobile et les raisons d’un président d’association (socio-professionnel) et gérant d’une coopérative de jeunes à passer à l’acte d’un braquage, de l’agence d’Air Algérie de Rouiba, un 11 septembre 2014 et sans être repéré ni identifié, se livre de son plein gré aux autorités après être passé dans une émission directe à la chaîne de télévision à El Chourouk TV le 16 septembre 2014 à 21h 30, tout simplement parce qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de sa famille, ni accéder à l’achat d’affaires scolaires à son enfant de 6 ans qui venait de faire sa première entrée à l’école, ni offrir la nourriture à ses enfants qui les habille de la friperie et pour lui, c’est devenu une situation insoutenable, désespérante, voire même suicidaire. Une situation, portant atteinte à ma dignité en vivant sous le seuil de la pauvreté, sans aucune ressource pour subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille en s’écroulant sous des dettes angoissantes vivant un cauchemar interminable qui m’a poussé à ce braquage. A cet effet, je vous sollicite M. le Président de la Nouvelle République pour m’établir dans mes droits les plus légitimes en m’établissant à travers une commission juridique suite à une enquête approfondie juste et équitable afin que justice soit faite.
«Afin que la confiance se rétablisse à nouveau entre ce peuple meurtri et La Nouvelle République dont vous avez la lourde charge».
Dans l’attente d’un geste concret et palpable comme réponse à mes 21 longues et pénibles années de procédures administratives et judiciaires dont 5 années d’incarcération, sans oublier de vous informer qu’une requête a été déposée au niveau du bureau d’ordre de la Présidence le 7 juillet 2020. Comptant sur l’efficacité de votre intervention en tant que Président de la Nouvelle République, Veuillez croire, Monsieur le Président de la République à ma sincérité et à ma façon de bien faire afin de pouvoir contribuer à l’essor de mon pays.