Le meurtre mystérieux d’une femme sexagénaire à Alger résolu

Grâce aux investigations menées par les gendarmes de Bentalha

Le corps sans vie d’une femme à la soixantaine a été retrouvé calciné dans sa demeure sise dans la localité de Bentalha, à l’Est d’Alger, suite à une perquisition effectuée par les gendarmes de la brigade territoriale de Bentalha relevant du Groupement de la Gendarmerie nationale d’Alger, selon un communiqué des gendarmes d’Alger.Dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, et dans le but de répondre à ces crimes, et suite à une alerte reçue par la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Bentalha indiquant le départ d’un incendie dans une maison, après s’être déplacé sur place avec les autorités concernées et avoir éteint l’incendie, le corps d’une femme d’une soixantaine d’années a été découvert à l’intérieur de la maison. Selon l’autopsie faite par le médecin légiste sur le cadavre de la victime, il s’est avéré que la date de sa mort était avant l’incendie, où des marques de violences portées sur le corps de la victime étaient visibles.
Une enquête sur l’affaire a été lancée. Après l’exploitation des informations préliminaires, les gendarmes de Bentalha ont intensifié leurs investigations en s’appuyant sur le rôle essentiel du l’élément de renseignement. Au bout de quelques heures seulement, des informations judicieuses ont été obtenues les gendarmes enquêteurs de la Brigade territoriale de Bentalha faisant part de la découverte des blessures et égratignure constatées au niveau des mains d’une femme suspecte âgée de 61ans.
La suspecte à la soixantaine a été convoquée par la brigade de Bentalha pour un interrogatoire dans le cadre de cette affaire de meurtre, ici la suspecte a nié toute relation avec cette affaire, tout comme elle a déclaré qu’elle n’avait rien à voir avec le crime.
Poursuivant l’enquête, et sur la base des déclarations de la suspecte, il a été constaté qu’elle est l’amie proche de la victime. Et en approfondissant davantage l’enquête, en exploitant pleinement les informations, les examens et les traces, des preuves pratiques fondées sur le bon usage des déclarations téléphoniques et des déclarations des témoins de la victime, la suspecte a été confrontée aux preuves scientifiques susmentionnées, où l’intéressée a avoué le crime qui lui est imputé malgré les scénarios fabriqués de sa part, pour éloigner d’elle les soupçons et induire les enquêteurs en erreur en n’atteignant pas le démantèlement du crime. Il s’est avéré que la suspecte avait étranglé la victime jusqu’à sa mort, et une semaine plus tard, elle est retournée chez elle et l’a brûlée ainsi que la maison afin d’effacer les traces du crime, toutefois sans compter les preuves scientifiques. A l’issue des procédures d’enquête, la mise en cause a été présentée avant-hier devant les autorités judiciaires compétentes, où elle a été écrouée.