La précarité menstruelle, un problème de plus pour les réfugiées camerounaises

Femmes-réfugiés-

Lorsque Geraldine Mbia Enu a fui en février 2018 le conflit séparatiste sévissant dans son village dans l’ouest du Cameroun, elle a marché avec ses trois enfants pendant sept jours à travers la brousse jusqu’au Nigeria voisin, la peur et la faim au ventre. Et comme si cela ne suffisait pas, au premier jour de cet éreintant périple, Mme Mbia Enu a eu ses règles.