e mémorandum d’entente pour la réalisation de la route Tindouf- Zouerate ratifié

ALGERIE-MAURITANIE Partenariat

Le mémorandum d’entente
entre l’Algérie et la Mauritanie
pour la réalisation de
la route terrestre reliant Tindouf
et Zouerate, devant permettre
de consolider les liens et d’intensifier
les échanges économiques
et commerciaux entre
les deux pays, a été ratifié par
un décret présidentiel publié
au Journal officiel (n° 16).
Il s’agit du Décret présidentiel
22-86 du 1er mars 2022 portant
«ratification du mémorandum
entre le Gouvernement de la
République algérienne démocratique
et populaire et le Gouvernement
de la République
islamique de Mauritanie pour
la réalisation de la route terrestre
reliant Tindouf (Algérie)
et Zouerate (Mauritanie), signé
à Alger le 28 décembre 2021».
Ce mémorandum avait été
signé lors de la visite effectuée
par le Président mauritanien,
Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani,
à Alger du 27 au 29
décembre 2021, sur invitation
du président de la République,
M. Abdelmadjid Tebboune.
Dans ce mémorandum, signé
par le ministre algérien des
Travaux publics et le ministre
mauritanien de l’Equipement
et des transports, les deux parties
se sont engagées à réaliser
la route terrestre reliant Tindouf
(Algérie) et Zouerate (Mauritanie),
à travers l’Agence algérienne
de coopération internationale
pour la solidarité et le
développement chargée du
financement, de la mise en
oeuvre et du suivi du projet
ainsi que des études techniques.
La partie mauritanienne est
chargée de fournir les facilités
juridiques, administratives et
logistiques et d’accorder les
exonérations fiscales et douanières
nécessaires à la mise en
oeuvre de ce projet, et à contribuer
à la fourniture des matériaux
de réalisation locaux
nécessaires et à permettre aux
sociétés de réalisation de les
exploiter.
La partie mauritanienne est
appelée, aussi, à fournir les
conditions nécessaires pour
assurer le déroulement normal
des travaux pour tous les opérateurs
impliqués dans le projet.
Le droit de gestion de la route
est accordé, après sa réalisation,
selon le régime juridique
de la concession au profit de la
partie algérienne pour une
durée de dix (10) ans après la
mise en service, avec reconduction
tacite, est-il mentionné
dans ce mémorandum.
Aussi, les deux parties institueront
un comité mixte chargé de
suivre la mise en oeuvre du
présent mémorandum d’entente,
d’examiner tous les obstacles
et difficultés que pourrait
rencontrer la réalisation du
projet, afin de «mettre cette
route vitale au service des intérêts
communs des deux pays et
pour consolider les liens fraternels
et intensifier les échanges
économiques et commerciaux
entre les deux pays».
Agence