La production a augmenté à près de 30.000 tonnes en 2021

PÊCHE Sardine

La production de la sardine a augmenté en 2021 à environ 30.000 tonnes, d’où la baisse de ses prix au cours de cette année, selon les données avancées par le ministère de la Pêche et des productions halieutiques.
En mai dernier, la production a atteint selon la même source 3.387 tonnes, avant de grimper à 4.147 tonnes en juin et 3.591 tonnes en juillet. Le plus grand chiffre a été réalisé en mois d’août avec 7.249 tonnes avant qu’il recule à 6.668 tonnes en septembre et à 2.754 tonnes en octobre.
Le pic de production enregistré en août 2021 représente une augmentation de 27% par rapport à 2020 et de 96% par rapport au pic enregistré en 2019.
La production de la sardine a oscillé entre 143 tonnes et 423 tonnes (janvier-avril), alors qu’elle a atteint 396 tonnes en novembre et 550 tonnes en décembre.
Le volume de la production a impacté les prix dont la moyenne était, en mai dernier, de 432 da, avant d’augmenter en juin à 434 da pour reculer à 416 da en août. La moyenne mensuelle la plus basse a été enregistrée en mois de septembre avec 376 da.
Ainsi, les prix moyens des six mois hors période de repos biologique se sont élevés à 413 da, soit 14% de moins par rapport à la même période en 2020 et 8% par rapport à la même période en 2019, selon les données du ministère.
Par ailleurs, le ministère a souligné qu’il n’était pas possible d’élever des sardines, étant donnée que tous les pays ayant fait des progrès dans ce domaine n’ont pas pu développer des techniques modernes et peu coûteuses pour assurer les conditions biologiques propices.
Ainsi, dans le cadre du développement du secteur de la pêche, le ministre des Transports et celui de la Pêche et des Productions halieutiques ont coprésidé avant-hier à une réunion technique consacrée à l’examen de la situation des ports de pêche, leur mode de gestion et perspectives de développement.
Tenue en présence de cadres des deux ministères, la réunion intervient «en application des orientations du Gouvernement visant à promouvoir et à développer l’activité de la pêche et à organiser cette filière», a indiqué un communiqué du ministère.
Cette rencontre technique a pour objectif, selon la même source, de mieux répondre aux exigences des professionnels et aspirations des opérateurs économiques. Et ce, en prévision «de la réalisation des objectifs des autorités publiques consistant à valoriser les ports de pêche, à augmenter la production halieutique du pays, et à contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire».
A cet effet, le ministre des transports a affirmé la disponibilité de son secteur à travailler, dans le cadre d’un plan et d’une stratégie commune avec le secteur de la pêche, pour l’élaboration d’une feuille de route unifiée, en association avec tous les acteurs. Ladite feuille de route tient compte de tous les aspects juridiques et organisationnels encadrant l’ensemble des activités portuaires dans le but d’améliorer les conditions de travail, conclut le document.
Manel Z.