«Les dispositifs de l’Etat aident à l’insertion des jeunes diplômés de la formation professionnelle»

Slimane Djoudi, DG de l’Office national de développement et de promotion de la formation continue :

Le directeur général de l’Office national de développement et de promotion de la formation continue (Ondefoc), Slimane Djoudi est revenu, hier mercredi, sur les dispositifs d’accompagnement de l’Etat des jeunes diplômés du secteur de la Formation et de l’enseignement professionnels.« Les dispositifs d’accompagnement mis en place par l’Etat aident à l’insertion rapidement, principalement l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Anade), (anciennement Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej, avant novembre 2020) qui est un partenaire et un compagnon fiable pour accéder au monde du travail », a-t-il indiqué.
S’exprimant sur les ondes de la Chaîne I de la radio nationale dont il était l’invité de l’émission « La matinale », Slimane Djoudi a fait remarquer que 64 % des jeunes diplômés des centres (Cfpa) et instituts (Insfp) de formation, affiliés au secteur de la Formation et de l’enseignement professionnels sont intégrés sur le marché du travail de manière permanente et/ou temporaire, soit par la création de petites ou moyennes entreprises (PME). « Les formations proposées par le secteur sont de bonne qualité et conformes aux besoins du marché du travail », a observé le directeur général de l’Ondefoc, estimant que le taux élevé d’intégration des diplômés est un indicateur fort de l’efficacité du système de formation et d’éducation professionnelles en Algérie.
Les disciplines et les programmes de formation et d’enseignement, a poursuivi l’invité de l’émission « La matinale » de la Chaîne I de la radio nationale, sont constamment mises à jour. En répondant, a observé Slimane Djoudi, aux besoins du monde du travail local et international. Et, a-t-il poursuivi, nous sommes satisfaits de l’avis et de l’expérience de nombreux partenaires étrangers, qu’il s’agisse de l’Égypte, de la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Chine et le Japon, car ces pays sont pionniers dans le domaine de la formation et de l’apprentissage.
S’agissant des formations qui sont aujourd’hui très demandées par ceux qui souhaitent se former, le directeur général de l’Office national de développement et de promotion de la formation continue à relever que celles-ci diffèrent d’une région à l’autre. Mais, a poursuivi Slimane Djoudi, il existe aujourd’hui une forte demande pour l’informatique, les technologies de l’information et de la communication, les énergies renouvelables, l’agriculture, tant végétale qu’animale, ainsi que le secteur des Services tels que l’hôtellerie et la restauration. « De nouvelles spécialités dans l’exploitation et la production de l’énergie solaire et éolienne, en adéquation avec les besoins exprimés ainsi qu’avec les transformations en cours dans l’économie nationale, ont été introduites dans un certain nombre de wilayas, Ouargla, Ghardaïa, Béchar, Mila et Alger », a-t-il dit.
La stratégie de la formation et de l’enseignement professionnels, a poursuivi Slimane Djoudi, émane des directives des plus hautes autorités du pays, qui s’articulent autour de l’importance d’assurer la qualité de la formation, de renforcer l’enseignement technique et technologique et de lier la formation et l’enseignement à l’économie nationale. Ainsi que la numérisation et à la modernisation du secteur, encourager l’entrepreneuriat, assurer une mise à jour périodique des différents programmes, formations et moyens, comme c’est le cas dans de nombreux pays pionniers, et encourager la formation à distance.
Rabah Mokhtari