Le Japon en deuil

Assassinat de l’ancien Premier ministre

Au lendemain de la mort
de l’ancien Premier ministre,
tué par un homme
aux motifs très flous, le
Japon oscille ce samedi
entre choc, deuil et questions
sur les failles du dispositif
de sécurité.
Des centaines de Japonais
anonymes venus déposer
des fleurs et se recueillir
devant un mémorial improvisé,
sur les lieux du
meurtre. Des responsables
politiques et anciens collaborateurs
sont venus saluer
l’arrivée de la dépouille
de Shinzo Abe, ce
samedi, à son domicile de
Tokyo.
Au lendemain de l’assassinat
de son ancien Premier
ministre pendant un
rassemblement électoral
à Nara, dans l’ouest du
pays, le Japon est encore
sous le choc, en deuil et
empli de questionnements
sur l’auteur du crime et la
facilité déconcertante
avec laquelle il a pu s’approcher
de Shinzo Abe,
touché en plein discours
de deux balles dans le cou
tirées avec une arme artisanale.
«Je pense qu’il est indéniable
qu’il y avait des
problèmes avec les mesures
de sécurité», a déclaré
ce samedi à la presse
le chef de la police du département
de Nara. En
vingt-sept ans de carrière,
Tomoaki Onizuka a ajouté,
la voix tremblante d’émotion,
n’avoir «pas de plus
grand remords, pas de
plus grand regret que
celui-ci».