Des résultats concrets ayant valu à l’Algérie des certifications de l’OMS

Système de santé

 

Le système de santé en Algérie a connu, en 60 ans d’indépendance, «des progrès notables», notamment en matière de prévention et de lutte contre les maladies contagieuses graves, qui lui ont permis, au cours des dernières années, d’obtenir trois certifications délivrées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en reconnaissance de ses efforts colossaux dans ce domaine.
Parmi les premières certifications obtenues par l’Algérie auprès de l’OMS, celle de l’éradication de la poliomyélite en 2016, du le tétanos chez la femme enceinte et le nouveau-né en 2018 et du paludisme en 2019.
L’Algérie poursuit ses efforts dans ce sens, l’objectif étant d’obtenir avant la fin 2022 une autre certification pour «l’élimination de la rougeole, de la rubéole et du trachome».
L’Algérie compte parmi les premiers pays en Afrique à avoir éliminé totalement certaines maladies, comme la poliomyélite et le paludisme.
Les indicateurs de santé ont démontré, durant les premières années d’indépendance, une hausse du nombre de décès chez l’enfant, avec 180 décès pour 1000 naissances vivantes.
Selon ces mêmes indicateurs, 5 enfants meurent avant l’âge d’un an, en raison de la propagation des maladies contagieuses et le manque de couverture vaccinale qui ne dépassait pas à l’époque les 10%, et il en était de même pour les femmes enceintes qui représentaient 230 décès pour 1000 habitants.
Le manque de ressources financières à l’époque avait laissé l’Algérie complètement désarmée face à la propagation des maladies pandémiques contagieuses, provoquant une hausse du nombre de décès et des cas d’handicap dans la société, notamment chez les enfants.
Cependant, ces anomalies ont vite disparu grâce à vulgarisation de la couverture vaccinale, essentiellement en faveur de cette frange de la société.n