Le contrat résilié par l’Algérie

RÉSILIATION Acquisition de bombardiers d’eau espagnols

L’Espagne ne fournira pas d’avions bombardiers d’eau pour l’Algérie. Le contrat pour l’acquisition d’avions bombardiers d’eau de la société espagnole Plysa, filiale spécialisée de la compagnie aérienne Air Nostrum, a été résilié par l’Algérie. En raison, rapporte le site d’information spécialisé, Menadefense, de la brouille diplomatique qui existe entre l’Algérie et le gouvernement Sanchez en Espagne. Alors que les médias espagnols mettent en avant la suspension, par l’Algérie du Traité d’amitié avec l’Espagne. «Le contrat pour l’acquisition d’avions multi-
missions russes Beriev BE-200, est maintenu. Le premier appareil devrait être livré en 2023 et entrera en fonction pour la saison prochaine. Entre-temps, l’Algérie opère un Be-200 du ministère russe des Situations d’urgences, depuis quelques semaines, cette flotte sera renforcée les prochains jours», a noté la même source.
La société Plysa, filiale spécialisée de la compagnie aérienne Air Nostrum, qui avait répondu à l’appel des autorités algériennes l’année passée en envoyant, en 24 heures, des appareils lors du pic du mois d’août 2021, dit, pour reprendre le site d’information spécialisé Menadefense, avoir pris acte de la décision souveraine de l’Algérie à laquelle adhère le Directeur Général de la compagnie. Et se dit, a poursuivi la même source, prête à répondre à toutes les demandes des autorités algériennes, s’il y a besoin de mettre à disposition des bombardiers d’eau à tout moment.
Pour rappel, le 8 juin dernier, l’Algérie a décidé de procéder à la suspension, immédiate, du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec le Royaume d’Espagne. «Les autorités espagnoles se sont engagées dans une campagne tendant à justifier la position qu’elles ont adoptée sur le Sahara occidental en violation de leurs obligations juridique, morale et politique de puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d’Espagne jusqu’à ce que la décolonisation du Sahara occidental soit déclarée accomplie par les Nations unies», a indiqué ce jour-là un communiqué de la Présidence de la République.
Ces mêmes autorités, a poursuivi la même source, qui assument la responsabilité d’un revirement injustifiable de leur position depuis les annonces du 18 mars 2022 par lesquelles le gouvernement espagnol actuel a apporté son plein soutien à la formule illégale et illégitime de l’autonomie interne préconisée par la puissance occupante, s’emploient à promouvoir un fait accompli colonial en usant d’arguments fallacieux. «Cette attitude du gouvernement espagnol s’inscrit en violation de la légalité internationale que lui impose son statut de puissance administrante et aux efforts des Nations unies et du nouvel envoyé personnel du secrétaire général et contribue directement à la dégradation de la situation au Sahara occidental et dans la région», a précisé la même source.
R.M.